Le comité de suivi des accords politiques a repris le lundi dernier ses travaux de concertation avec les acteurs politiques. L’occasion a été mise à profit pour faire l’état des lieux des travaux des différentes commissions mises en place à cet effet. Mais qu’est ce qui a motivé l’opposition républicaine à participer de nouveau à ce comité de suivi ? Quelle a été la nouveauté dans cette rencontre ? Le porte-parole Aboubacar Sylla a au cours d’un entretien justifie leur motivation et donné les grandes lignes de cette 6 ème rencontre depuis la mise en place dudit comité.
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« L’opposition a décidé de reprendre ses participations au comité de suivi de l’application des accords politiques du 12 octobre 2016. La majorité Présidentielle a publiquement retiré l’amendement conflictuel qui nous avait fait quitter le comité de suivi. Donc, nous avons estimé que rien ne s’opposait plus à la reprise de notre participation au dit comité où nous nous sommes rendu compte qu’il y’a une évolution dans la mise en œuvre de cet accord ».
Mais malgré cette évolution, l’opposition a quelques réserves: « Nous sommes quand même inquiet, parce que la CENI (ndlr : Commission Electorale Nationale Indépendante) n’a jamais voulu s’impliquer dans les travaux du comité de suivi malgré les demandes répétées. Face à cet effet de fait, nous avons chargé le président du comité de suivi en l’occurrence le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Général Bouréma Condé de reprendre contact avec la CENI, pour l’engager à s’impliquer dans les travaux du comité » a indiqué le président de l’UFC.
Tout de même, il est satisfait de l’acte posé par les diplomates lors de cette rencontre : « La Communauté Internationale par la voix de certains diplomates a réaffirmé son attachement à l’application des dispositions de cet accord. C’est une première qu’elle appelle les uns et les autres pour que cet accord soit appliqué », s’est réjoui honorable Aboubacar Sylla.
L’honorable Aboubacar Sylla est déjà convaincu de l’adoption en février prochain du code électoral.
« On considère qu’en février prochain, lors de la session extraordinaire qui va être convoquée, le code électoral sera enfin adopté malgré tous les cris qu’on entend un peu partout. En tout cas l’accord du 12 octobre 2016 ne viole aucune disposition de notre Constitution. Et je suis prêt à tenir le débat avec n’importe qui sur la question », a-t-il déclaré.
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L’opposition avait suspendu sa participation en boycottant ce comité de suivi comme elle l’avait fait lors des derniers jours de la session budgétaire de l’Assemblée nationale.
M. Lisette THIAM