L’accord entre le gouvernement, syndicat et la coordination nationale du collectif des enseignants contractuels n’a pas pu convaincre certains enseignants.  Ils rejettent en bloc la proposition du gouvernement tout en estimant que cette proposition est une poudre aux yeux à leur endroit.

En service à Tougué depuis l’ouverture des classes en octobre 2022, un enseignant contractuel a préféré bouder les classes pour rejoindre Conakry. Son départ fait suite à l’engagement du gouvernement à ne payer les enseignants contractuels qu’un mois d’arriéré. Chose qu’il estime comme un manque de sincérité du gouvernement face à leur situation.

Pendant ce temps, le gouvernement est à pied d’œuvre pour honorer son engagement. Mais à en croire cet enseignant, le gouvernement devait faire de son mieux afin de les payer les cinq mois d’arriérés.

De nos jours, ce sont plus de 18 000 enseignants répartis sur toute l’étendue du territoire guinéen.

Pour rappel, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a lors de sa rencontre avec la coordination nationale des enseignants contractuels fait savoir que désormais ces enseignants contractuels sont au compte des collectivités locales. Il a instruit à cette occasion l’Agence nationale des collectivités locales (ANAFIC) de procéder au paiement et demande aux enseignants contractuels de se mettre dans les règles exigées par la Fonction publique locale pour être en possession des autres mois impayés.

Ibrahima Foulamory Bah