Les étudiants guinéens ont repris le chemin des institutions d’enseignements supérieurs ce lundi 16 octobre 2017 conformément au programme annoncé par le département de tutelle.
A Labé, étudiants et encadreurs ont massivement répondu mais il n’y a pas eu de cours dans la matinée. L’ambiance était plutôt au rythme des inscriptions et réinscriptions a constaté sur place lecourrierdeconakry.com.
À 09 heures, les portes des salles de classe et de la direction étaient toutes ouvertes mais aucun cours n’était annoncé. Venus en grand nombre, les étudiants trouvés sur place tentaient d’abord de s’inscrire ou de se réinscrire. Marlyatou Diallo, étudiante en licence 2 gestions : « les cours n’ont pas encore repris nous sommes venus pour les réinscriptions » affirme-t-elle.
Même son de cloche dans les départements d’administration publique et de biologie où Mamadou Aliou Diallo, enseignants, s’est prêté à nos questions : « Les causes, c’est la réfection des tables bancs et l’entretien des salles de classe. Les cours ne vont pas démarrer aujourd’hui comme prévu » reconnaît-il.
Au service de la scolarité de l’université de Labé, les inscriptions et réinscriptions entamés ce lundi vont s’étendre sur deux semaines précise Mamadou Lamarana Bah le responsable des lieux : « ce matin les étudiants ont massivement répondu et nous à la scolarité, on procède à leur inscription et réinscription. »
Le recteur de l’université, docteur Mamadou Dian Gongoré Diallo estime que le démarrage des cours ne doit plus tarder : « Les enseignants sont nombreux et sont là ; si les étudiants se présentent on va donner les cours. Nous ne sommes pas dans une logique de grève » rassure le recteur.
Pour rappel, jeudi dernier s’est tenu le conseil d’administration de l’université de Labé. Les échanges ont abouti à d’importantes mesures en prélude à la rentrée universitaire. Il s’agit entre autres de la présence de tout le personnel le 16 octobre, l’établissement des emplois du temps et le démarrage effectif des cours et activités universitaires à la date indiquée par le département de l’enseignement supérieur.
Cette année, les étudiants de la première année n’ont pas retardé à rallier les institutions d’enseignement supérieur comme ce fut le cas lors des années précédentes.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com