Après le compte rendu fait par les membres du SLECG délégués pour le dialogue avec le gouvernement ce samedi à leurs mandants, ils ont décidé de poursuivre leur mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Devant des centaines d’enseignants et enseignantes, le deuxième secrétaire général adjoint du SLECG Oumar Tounkara a expliqué les raisons de l’Assemblée générale extraordinaire du SLECG : «  l’objectif de cette rencontre est de venir faire le compte rendu des rencontres que nous avons eu avec le gouvernement. D’abord notre rencontre avec le Président de la République à Sékhoutouréyah suivie de la mise en place d’un comité de négociation composé des ministres du gouvernement. Après plusieurs jours de négociations, nous avons obtenus ce qui suit: la levée de la suspension du salaire de notre camarade Aboubacar Soumah; depuis le début des négociations c’est hier que le gouvernement a fait une proposition sur le paiement des 40% à savoir 10% au mois de mai, 10% à l’ouverture des classes et les 10 autres pour cent en janvier 2019. C’est pour cette raison que nous avons convoqué cette assemblée générale pour que les enseignants se détermine sur cette proposition du gouvernement; parce qu’ils sont là pour ça pour que nous nous déterminions en toute liberté, est ce que vous êtes sans contrainte, sans influence, sans aucune ascendance de qui que ce soit par rapport à notre destin », a-t-il entamé.

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Pour Oumar Tounkara, les syndicalistes doivent agir ensemble: « nous ne devons pas agir différemment par rapport à notre différent commun, notre conscience nous interpelle, notre pauvreté nous interpelle, notre situation économique nous interpelle. Aussi, au regard de toutes nos conditions de vie et la précarité dans laquelle nous vivons notre droit c’est de nous déterminé mais comme on ne doit pas croquer pour quelqu’un qui a des dents, est ce que cette proposition vous y ait? », A-t-il demandé aux mandants.

« Non, non, non, non, non », ont-ils répondit.
Votre réaction est éloquente et prouve à suffisance que vous n’êtes pas d’accord, a-t-il dit à la base avant d’ajouter qu’ : « à partir du moment où la base que vous êtes et c’est vous qui nous avez mis là où nous sommes nous aussi nous ne sommes pas d’accord.
Donc par conséquent, au nom du bureau national exécutif du SLECG nous déclarons solennellement devant les Guinéens et devant l’opinion nationale et internationale que la grève continue jusqu’à ce que le général Aboubacar Soumah parle »,
 a-t-il conclu.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com 

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