Ce Lundi 15 octobre 2018 marque la troisième semaine depuis la rentrée des classes. La grève déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) semble toujours être bien suivie à Labé.
A ce jour, le constat effectué sur place par la rédaction locale de votre quotidien électronique lecourrierdeconakry.com révèle que les cours peinent à démarrer.
Le constat est le même dans la plupart des établissements de la ville, à part quelques exceptions. Dans les écoles publiques la paralysie est totale avec une faible présence d’élèves et une très faible représentation des encadreurs ce matin. Ceci est valable pour une bonne partie des écoles publique du centre urbain comme Hoggo M’Bouro, Wouro, Konkola, … où malgré la pression des responsables d’écoles les cours restent paralysée.
Seules les écoles privées tentent de forcer la situation comme c’est le cas au complexe scolaire Saint André où plusieurs salles de classe étaient ouvertes dans la matinée de ce Lundi avec quelques élèves présents. A Yacine Diallo également complexe privé, une dizaine d’élève a été aperçue dans la cour de l’école alors que les enseignants étaient assis parlant de tout et de rien.
Une situation qualifiée de nouvelle victoire par Mamadou Niama Baldé, le secrétaire général de l’antenne régional du SLECG de Labé : « le constat est vraiment encourageant. Les écoles en tout cas publiques sont fermées. Seules quelques écoles privées ont tenté de faire cours. Dans la matinée, il y avaient quelques élèves dans certaines écoles privées. Nous demandons à tous les enseignants de continuer à observer le mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Les négociations continuent et nous demandons aux enseignants de garder patience et aux parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison pour éviter tout trouble » déclare-t-il.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com