La prise du pouvoir en Guinée par le CNRD le 5 septembre 2021 est soldée par la dissolution du gouvernement et des institutions de la République. C’est au cours des concertations nationales que le président du CNRD, le colonel Mamadi Doumbouya, a acté certaines recommandations lors de ces concertations demandant la réhabilitation de certaines institutions notamment l’institution en charge de régulation des médias en République de Guinée. Lors de la rencontre entre les associations de presse et le CNRD au palais du peuple, certains journalistes ont fait des recommandations au colonel Mamadi Doumbouya dans ce sens. Bien avant la HAC, d’autres institutions avaient été réhabilités notamment la cour suprême c et la cour des comptes.

À la question de savoir est-ce c’est normal que ces institutions reprennent service avant qu’un gouvernement ne soit mis en place, Bah Oury, président de l’UDRG, répond : « La situation qui a prévalu juste après le 5 septembre, certainement des décisions auraient dû être beaucoup plus étayées. Mais ce qui est fondamental les trois piliers du pouvoir sont : le pouvoir exécutif à travers le gouvernement et le président, le pouvoir judiciaire à savoir principalement en ce qui concerne la configuration des institutions dans notre pays, la cour constitutionnelle et le pouvoir parlementaire l’Assemblée nationale. La dissolution de ces trois entités à savoir l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle et le gouvernement et la présidence de la République est largement suffisante pour montrer que nous rencontrons dans une autre phase de la transition politique. Il y a des organismes ou des institutions présentées comme telles qui jouent des rôles qui sont en relation étroite avec l’exécution des activités du pouvoir politique. Donc un peu  de discernement ne ferait pas avoir de mal pour ne pas avoir l’air de tout mettre en sens dessus-dessous au risque de se créer beaucoup de difficultés pour la remise en place de ces institutions. L’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le présidence de la République et le gouvernement dissouts, c’est largement suffisant pour montrer qu’une  nouvelle phase doit être mise en place le plus rapidement possible.»

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Alors que tous les esprits sont tournés vers la mise place du nouveau gouvernement, le leader de l’UDRG donne son avis : « Il y a beaucoup de choses à faire, il faut le laisser le temps de mesurer et de prendre les tempos susceptibles de ne pas se tromper. Parce que vous savez dans ce genre de question il faut rassembler, il faut prendre en compte des aspects que beaucoup de personnes peuvent  ignorer, mais il faut prendre le temps de bien cerner les choses, de ne prendre des décisions qui risquent de créer des frictions ou d’autres problèmes. D’où la nécessité de se hâter mais sans pourtant se précipiter. »

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com


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