Après plus d’un demi-siècle d’indépendance, la Guinée est encore très loin de son décollage économique. Face à cette problématique, le président du mouvement la Guinée Visionnaire (GV), Tallout Barry propose des pistes de solutions.
Au cours d’une conférence de presse, M. Barry a expliqué les étapes à suivre pour industrialiser la Guinée. Il mise sur des matières premières dont l’or et le diamant qui représentent les 80% des exportations.
D’après M. Barry, pour tirer le meilleur parti du secteur minier, la Guinée doit construire des infrastructures minières pour transformer sur place les ressources naturelles.
Il s’agit de renforcer les ressources énergétiques en construisant deux (2) centrales nucléaires pour alimenter les industries minières et construire une centrale solaire dans la région de la haute Guinée pour assurer la fourniture en électricité. A cela s’ajoute la construction d’au moins 1 500 KM de chemin de fer pour faciliter le transport. Et enfain faciliter l’accompagnement des jeunes dans la création des projets en créant une banque guinéenne d’investissement.
« Les étapes à suivre sont les infrastructures énergétiques et le transport, la construction des unités industrielles et enfin le recrutement et la formation du personnel et la création d’une banque d’investissement de Guinée permettra également de bancariser les citoyens pour qu’ils puissent avoir des prêts bancaires » a indiqué M.Barry.
La Guinée abrite les premières réserves mondiales de bauxite (7,5 milliards de tonnes en 2020) selon US Geological Survey, soit 25% du stock) et représente la 2ème devant l’Australie.
Parallèlement à la bauxite, la Guinée dispose de 3 milliards de tonnes de réserves de fer, de 700 tonnes d’or et de 30 millions de carats de réserves prouvées en diamants. Ce qui ne passe pas inaperçu chez monsieur Barry. C’est pourquoi, d’ici 2050, il souhaiterait que la Guinée soit parmi les 20 pays les plus industrialisés au monde.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com