Après la première session réussie en 2019, l’Institut Français de Guinée a organisé à la fin de ce mois de juin l’acte II de Mobile Journaliste (MoJo). Il s’agit d’une formation à la réalisation audiovisuelle avec l’usage d’un smartphone pour la production de contenus immédiatement diffusables.

Cette formation dispensée par le réalisateur, web-journaliste et scénariste, Cristophe Coutens venu de la France a regroupé des journalistes, communicants, réalisateurs et autres.

Du 27 juin au 1er Juillet 2022, plus d’une dizaine de jeunes francophones ont participé à cette session de formation dans les locaux de l’Institut français de Guinée, situé au pied du pont 8 Nombre dans la commune de Kaloum.

Les participants ont été outillés sur l’utilisation des smartphones pour des reportages et montages vidéos. A cette occasion les stagiaires ont passé la plupart du temps à faire de la pratique. Globalement, cela a permis à chacun de produire un contenu diffusable sur les réseaux sociaux.

Au micro de notre reporter, le Directeur délégué du Centre culturel franco-guinéen, Serge Graziani, a expliqué le bien-fondé cette initiative salutaire :  ‘’Cette formation fait partie du cadre de nos activités de coopération qui sont destinées à aider la population guinéenne à se professionnaliser dans différents domaines importants pour son développement, notamment celui des images et de l’information’’

C’est dans ce même ordre d’idée que le responsable pédagogique de l’Institut français de Guinée, Tidiani Diallo renchérit en disant : « Nous sommes inondés par nos appareils smartphones qui nous permettent de faire toutes sortes de tâches au quotidien. Donc, il était important de montrer aux journalistes les potentialités de cet outil qui fait partie entière de notre vie ».

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Quant au formateur, Christophe Coutens, il considère que le smartphone est devenu une usine numérique qui permet de produire du contenu audiovisuel grâce des applications dont Kinémaster. Ainsi, il estime qu’avec le téléphone portable l’on peut faire beaucoup de choses.

« Vous pouvez capter les images et sons. Vous pouvez aussi diffuser le produit que vous avez monté avec vos pouces sur vos ordinateurs de montage qui est votre smartphone. Voilà une bonne idée pour produire à moindre coût » a indiqué ce professionnel de l’audiovisuel.

Par ailleurs, il faut signaler que dans cette session de formation, il n’y avait pas que de jeunes guinéens. Parmi les participants il y a un comorien résidant à Conakry. Il s’agit d’Ali Abdalah Cassimir, journaliste info des iles Comores, qui s’est exprimé à notre micro.

« Cette formation a été une bonne opportunité à saisir. Pendant cette semaine j’ai appris pas mal de chose. Je peux faire le montage vidéo et des reportages à travers le smartphone. Je suis très content et je remercie beaucoup les organisations », a témoigné notre interlocuteur.

C’est avec ce même état d’esprit que Maimouna Bangoura, journaliste guinéenne poursuit en affirmant : « La formation a été très bénéfique. Elle m’a permis de savoir comment faire le montage avec le téléphone. Elle m’a aussi permis de savoir manipuler des appareils notamment le stabilisateur, de savoir bien utiliser un tripier en cadrant parfaitement la cible. Honnêtement j’ai appris beaucoup de chose. Nous souhaitons que cette initiative soit pérennisée davantage. Merci à l’Institut français de Guinée ».

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La session MoJo 2022 a été logiquement clôturée par la remise des attestations aux participants et par une photo de famille.

Ibrahima Bah

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