Le 10 août de chaque année, est commémoré la journée africaine de la décentralisation dans tous les pays d’Afrique. Cette année, le thème choisi est : ‘’l’équité, la promotion du genre et l’autonomisation des femmes pour une meilleure réalisation de l’agenda 2063’’.
A cette occasion, votre quotidien a rencontré ce mercredi 10 août, le directeur national de la décentralisation, M Abdoulaye Kaba, qui a fait un plaidoyer par rapport à l’autonomisation des femmes. Son premier plaidoyer est comment faire pour la représentativité massive des femmes au sein des futurs conseils communaux. C’est pourquoi, dit-il : « La loi instituant le système de quota qui doit être égale ou supérieure à 30% dans les fonctions électives et dans l’administration de l’Etat, doit être respecté par les acteurs politiques, la société civile », a lancé le directeur national, avant d’ajouter que lorsqu’une femme est devant un exécutif, elle fait mieux par rapport aux hommes.
Selon lui, l’autonomisation des femmes est l’une des raisons de la 3ème République, d’où la mise en place des Mutuelles Financières des Femmes Africaines (MUFFA) dans le pays. « Aujourd’hui, ce mécanisme d’aide à la lutte contre la pauvreté est en train d’être mise en place au niveau des préfectures pour donner plus d’autonomie aux femmes dans leur gestion quotidienne ».
M. Kaba ajoute que partout où il y a des femmes dans la conduite des actions de développement, il y a la probabilité de réussite de plus de 70%.
« Cette journée est opportune pour la Guinée, que ça soit au niveau de la société civile, des acteurs politiques, etc., que chacun puisse se lever pour défendre les intérêt des femmes dans le cadre de la décentralisation et du développement local », a lancé M. Kaba.
La Charte a été adoptée en juin 2014 par les Etats membres de l’UA au sommet de Malabo pour ‘’assurer la promotion, la protection, le renforcement et la consolidation de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local en Afrique’’.
Nantenin Traoré