La journée mondiale du judo est célébrée le 28 octobre de chaque année. La Guinée à travers la fédération guinéenne de Judo, créé depuis 1958 après l’indépendance, célèbre sa 6ème édition.

 Délocalisée pour la première fois, c’est la ville de l’Alumine de Fria qui a abrité cette fête sportive. Elle est marquée par un grand festival suivi d’un match de Gala et d’un stage d’arbitrage et de combattant.

A Conakry, où nous avons rencontré l’entraineur national de judo par intérim, Me Hamdjata Sow, au stade du 28 septembre, ce vendredi 28 octobre 2016, l’ambiance était absente.

 « La fête est morose parce que tous nos athlètes se sont dirigés vers Fria où la fête a été délocalisé. Toutes les ceintures supérieurs y sont allés, et comme vous le constaté ici au stade aujourd’hui, ce sont les ceintures inférieur qui sont là », nous-a-t-il confié.

Le judo guinéen se porte très bien à en croire son entraîneur national. « Sur le plan technique, nous travaillons avec les athlètes, nous avons plus de 100 judokas, confondus les débutants et l’équipe nationale. Nous travaillons du matin jusqu’au soir », a indiqué M. Sow.

Il ajoute que la Guinée en matière de judo est présente au niveau de toutes les compétitions. «Pour preuve nous venons des jeux olympique du côté de Rio de Janeiro, et cela ne fait pas trois semaines nous étions du côté de la chine. Nous ne manquons pas aux compétitions, sauf par manque de moyen financier ».

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Des salles d’entrainement, il y en a partout à Conakry et à l’intérieur du pays. « Il y en a, à Commandayah, au camp Alpha Yaya, au stade du 28 septembre, et à l’intérieur du pays, il y en a, à Mamou, Fria. Etc… », Précise-t-il.

Ces salles sont ouvertes à tout le monde à partir de l’âge de 3 à 40 ans avec un accès gratuit.

Manque d’équipement

 Malgré le tableau reluisant peint par l’entraineur national du judo guinéen, tout n’est pas rose. Les judokas guinéens manque d’équipement.  Le judogi (accoutrement) se fait rare. « Ce sont des accoutrements qu’on ne peut pas coudre ici. Nous manquons aussi de tatamis qui sont des tapis utilisés dans les salles pour la pratique de cette discipline sportive. Nous ne pouvons-nous en passé puisque ce sont les même utilisés au niveau internationale. Avant c’est l’Ambassade du Japon qui nous dotait de tous les équipements, mais cela fait un bon moment qu’ils ne le font pas. Aujourd’hui il y a beaucoup de judoka qui sont sur le tapis sans kimono et le judo ne se pratique pas sans Judogi, on le pratique avec le judogi. Et on a un manque criard de judogi ».

Pour finir, M. Sow a indiqué qu’il faut préparer les athlètes, parce que, dit-il : « Après leur carrières sportives, ils peuvent être des entraîneurs au niveau des clubs. La majeur partie des athlètes d’ici sont des étudiants, c’est après l’école ils viennent pratiquer le sport. C’est pourquoi nous encourageons tout un chacun de faire d’abord autre métier jumelé au sport de judo ».

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Il faut préciser que malgré la délocalisation de la fête, Conakry à travers le stade du 28 septembre a mené des activités d’assainissement. Et  une organisation sera faite pour les élèves de ceinture blanche restés sur place.

A noter que, le judo guinéen enregistre souvent des évasions d’athlètes au lendemain de compétitions internationale.

Nantènin Traoré 

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