Conakry abritera les 46ème assises de la presse francophone du 20 au 25 novembre prochain. En prélude à cet évènement médiatique sous le label de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF), le bureau guinéen de l’organisation a donné une conférence presse ce mardi 12 septembre à la salle de conférence Koula Diallo de la maison de presse à Conakry.
Le thème choisi pour ces assises que la Guinée abrite pour la première fois, est : ‘’Journalisme, investigation, transparence’’.
Pour le secrétaire général du bureau international de l’UPF, M. Jean Kouchner, plus de 300 journalistes sont attendus à Conakry lors de cette rencontre qui se veut un espace d’échange et débats avec les journalistes venus des pays-membres.
« Il s’agira de discuter du développement des médias francophones, réfléchir sur la pratique du métier de journalisme en Guinée. Jusqu’où le journaliste peut aller dans l’exercice de son métier, quelles sont ses limites etc.. », a indiqué M. Kouchner.
Jean Kouchner a rajouté que le Président Alpha Condé fera honneur à la presse en assistant à la clôture des assises de Conakry.
De son côté, Ibrahima Koné, président de la section guinéenne de l’UPF a invité les confrères journalistes guinéens à s’associer à l’évènement pour évoquer ensemble les problèmes de la presse nationale.
« Personne n’est en marge de l’évènement. Venez-vous inscrire auprès du secrétaire général du bureau guinéen de l’UPF », a-t-il lancé, en indexant Alpha Kabinet Doumbouya, qui est par ailleurs directeur général de l’Agence guinéenne de presse (AGP).
Mme Monique Curtis, première vice-présidente de l’UPF-Guinée, en répondant à la question d’un journaliste, que l’UPF est une organisation qui réunit les journalistes sur des enjeux communs à la profession. Elle, a cité en exemple, les dernières assises de l’UPF tenues à Madagascar où la question du ‘’nem nem’’ en Guinée, ‘’gombo’’ en afrique centrale, Felaka à Madagascar a été évoqué. Ceci pour dire qu’il s’agit de questions propres à l’exercice du métier de journaliste qui sont évoqués pendant les assises de l’UPF et non des sujets étrangers. Monique Curtis a toutefois indiqué que les prochaines assises seront l’occasion de débattre entre confrères et responsables des médias, de l’exercice du journalisme d’enquête en Guinée. « C’est pourquoi nous sommes tous interpellés » a-t-elle laissé entendre.
Moussa Iboun Conté, président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI) a assuré du soutien de son entité à l’évènement. Le président de l’AGEPI a par ailleurs et invité les journalistes prendre part de façon massive et qualitative à cette rencontre. Selon lui, la présence massive des journalistes à cette conférence de presse prouve à suffisance le succès qu’ils réserveraient à l’évènement duquel ils devront accorder un éclat tout particulier.
Il faut enfin préciser que le coût total de cet événement est de 500 mille euros. Les frais de participation pour les journalistes sont estimés à 200 euros par personne. Et les journalistes guinéens ne sont pas concernés par ce montant. La participation des journalistes guinéens est conditionné par le payement de frais d’adhésion uniquement a précisé M. Koné Ibrahima, président de la section guinéenne de l’UPF.
Nantènin Traoré