Comme annoncé, la grève générale et illimitée du syndicat national des travailleurs de Guinée a démarré ce lundi 26 février à Conakry et à l’intérieur du pays. Dans le centre administratif du pays, le mot d’ordre de grève est majoritairement observé par les travailleurs.

La commune de Kaloum où se trouve le palais présidentiel, est complètement paralysée. L’on constat un manque d’engouement dans les services publics et privés.

Dans les départements ministériels, les affaires tournent au ralenti. La plupart des fonctionnaires brillent par leurs absences.

Au niveau du privé, de nombreuses entreprises et banques sont fermées. Au marché, certaines et boutiques et kiosques d’Orange sont également fermés.

 

Dans les écoles aussi, les enseignants ont respecté les consignes du syndicat. Il n’y a pas eu de cours dans les établissements d’enseignement.

À date, force est de constater que cette grève générale et illimitée  est entrain d’impacter sérieusement les affaires courantes du pays. Puisque même la circulation est vraiment paralysée ce lundi 26 février.

Pour l’instant, cette première journée s’annonce comme une réussite pour le syndicat qui réclame notamment la libération du journaliste, Sekou Pendessa et la baisse du prix des denrées alimentaires.

Ibrahima Soya

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