Après Conakry et la région de Kindia, le coordinateur national des enseignants contractuels de Guinée a conféré avec les enseignants contractuels de Kankan, le dimanche 31 mars 2019.

L’objectif de cette tournée était de procéder à un  recensement général des hommes de craie ayant servi  dans les salles de classe pendant la grève passée déclenchée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG.)

Selon le coordinateur national, Alsény Mabinty Camara, c’est une manière de faciliter leur intégration à la Fonction publique : ‹‹Nous sommes à Kankan aujourd’hui dans le cadre du recensement des enseignants contractuels de toute l’étendue du territoire national. Ce recensement a commencé depuis le 18 mars dernier. Nous avons franchi l’étape de Conakry et Kindia et nous voilà ici à Kankan pour s’enquérir du nombre exact des contractuels qui ont réellement servi et qui continuent à servir dans les établissements au compte de l’Inspection régionale de l’Education (IRE) de Kankan. Nous avons initié cela pour apporter un démenti à l’effectif annoncé par le département de tutelle. Tantôt ils nous parlent de 16.000 tantôt 13.000. Comme il n’y a pas de cohérence dans ce qu’ils disent c’est pourquoi nous avons jugé utile de les aider à connaître non seulement le nombre exact, mais aussi à les amener à vite statuer là-dessus.››

Poursuivant son allocution, Alseny Mabinty Camara réaffirme que ce fameux projet n’est financé par aucune des institutions ni par un individu : ‹‹Le recensement est financé sous fonds propres. C’est les cotisations des enseignants contractuels qui nous permettent de se déplacer de venir partout où ils sont pour pouvoir effectuer ce recensement. Et Nous attendons après ce recensement, notre titularisation sans condition à la Fonction publique. ››

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Apparemment, les démarches menées par leur coordinateur, Lanfia Kaba, enseignant contractuel au lycée Morifindjan Diabaté, se dit favorable à ce recensement et demande au gouvernement la titularisation pure et simple à la Fonction publique : ‹‹ Il y a des collègues qui ont abandonné des charges dans des écoles privées pour y aller servir pour qu’en fin de compte ils puissent être appelés à la Fonction publique. Mais le travail mené par nos amis est vraiment salvateur. Alors nous demandons notre intégration pure et simple.››

Pour finir, le coordinateur national des contractuels en appelle à la mobilisation et à l’union des enseignants contractuels pour aboutir à leur requête.

Mamadi Kaba, depuis Kankan pour lecourrierdeconakry.com

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