Un incendie d’origine inconnue a consumé trois cases et leurs contenus dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 mars 2019 au quartier Timbo à quelques mètres de la radio Milo FM dans la commune urbaine de Kankan. Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, un cas de blessé et plusieurs dégâts matériels sont à déplorer.
Dans la famille de l’ex érudit de Kankan, Cheick Fantamady Chérif, c’est la consternation et la désolation qui se lisaient sur le visage des sinistrés après le passage de l’incendie qui a réduit trois cases en cendre dans la nuit du mercredi au jeudi 7 mars 2019. Selon la principale victime, Gnouma Keïta, la cinquantaine, c’est aux environs de 20h, après la prière, que cet incendie dont on ignore l’origine s’est produit et a consumé sa case.
« Hier nuit après la prière de 20h, j’étais assise là avec mon amie. Mon mari était dans la maison. C’est ma jeune sœur qui lavait son fils à côté de la case qui a vu les flammes. Elle a crié : ‘’feu, feu’’. Avant que mon mari ne sorte de la case, les flammes avaient déjà atteint le toit. Honnêtement on ne connait pas l’origine du feu. Il nous a surpris. Regardez, les trois cases ont été consumées », a-t-elle expliqué.
Outre une somme d’argent estimé à 2 millions GNF qui a été également consumée après le passage le feu mystérieux, la dame soutient que rien ne lui reste à part un seul complet : « J’ai tout perdu sauf le seul complet que j’ai comme ça. C’est ma jeune sœur qui a même payé ma paire de chaussures. En ce qui concerne la somme d’argent, je n’en sais pas exactement, mais ma fille qui a été blessée dans le feu de l’action a dit que c’est plus de 2 millions, parce que c’est elle qui garde mon argent. L’argent se trouvait dans un sac de riz ».
Malgré l’intervention du voisinage, les trois cases et leurs contenus ont été réduits en cendre, d’où cet appel pressant de Gnouma Keïta, la victime à l’endroit des autorités et des personnes de bonne volonté : « Les voisins ont tenté de sauver les objets mais en vain. Allah n’a pas voulu. Je remercie beaucoup les voisins qui sont venus au secours. Il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Seule ma fille qui a été blessée par une brique. J’en appelle à la clémence de tout de monde, qu’ils me viennent en aide. Je suis la femme du jeune frère de Kabla-Kounty. »
En période sécheresse, les incendies deviennent récurrents dans la commune urbaine de Kankan, souvent causés par des court-circuit au grand dam des sapeurs-pompiers qui souffrent du manque de matériel de travail.
Mamadi Kaba pour lecourrierdeconakry.com