Les faits se sont produits la semaine dernière dans la commune urbaine, où le vieux en question a été arrêté puis mis en détention pour le viol de deux jeunes filles de 9 et 12 ans. C’est la vigilance de la maîtresse de l’une des fillettes qui a permis de démasquer ce crime qui se commettait en toute impunité, a appris sur place lecourrierdeconakry.com.
Fatoumata Diakité, la Directrice préfectorale de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance de Labé explique la scène : «C’est leur maîtresse de classe qui a vu la petite avec des billets de 5 000 GNF et souvent elle a l’habitude de voir de l’argent avec la petite. Elle lui a posé la question de savoir où elle enlève de l’argent ? Elle a répondu que c’est telle personne qui lui donne de l’argent. Donc, elles sont venues ici au bureau et m’ont expliqué. On a d’abord envoyé la petite à l’hôpital pour voir si elle a été violée ou pas. Et le viol a été confirmé ».
Ainsi, les parents de la petite ont directement été convoqués par la Direction préfectorale de l’action sociale et une plainte a vite été rédigée, soutient notre interlocutrice : « On a fait appel au vieux ; une première convocation est partie. Les gens n’ont pas compris. Ils ont voulu se jeter sur les agents parce que le vieux avait crié au secours. Il a dit que c’est des bandits qui veulent le tuer. Donc ils ont replié. Maintenant quand on a expliqué le cas à monsieur le préfet, il a pris ses dispositions en appelant le commissaire central qui a envoyé une équipe pour prendre le monsieur et l’envoyer à la police centrale.»
De fil en aiguille, il s’est avéré que le présumé violeur ne serait pas à son premier crime, selon Fatoumata Diakité : « Ce n’était pas une première parce que les petites filles, l’une n’a que 9 ans et l’autre 12 ans. Donc, ces petites filles là ont confirmé que ça c’est chaque jour, en tout cas ça a duré ».
Malgré la mise aux arrêts du présumé violeur et l’ouverture d’une enquête par la police, les familles continuent de s’immiscer en voulant gérer le problème à l’amiable.
Nous y reviendrons !
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com