L’opposition a ppelé la semaine dernière, ces militants à une journée ville morte le  lundi 14 mai 2018 à Conakry et dans les villes environnantes. Mais seulement voilà, cette fois ci, le message ne semble pas tomber dans de bonnes oreilles ou du moins les gens sont fatigués de suivre le mot d’ordre.

De Hamdallaye, Taouyah, Madina en passant par la Minière et la Bellevue, où notre reporter a fait un tour, les gens vaquaient à leur occupation. Les commerces étaient ouverts. Seul, les tronçons Concasseur Carrefour, Hamdallaye Pharmacie, Bambéto  ont fermé boutiques et magasins toute la journé. A ces endroits, la circulation  est restée bloquée pour les véhicules.

La majorité des voitures ont rejoit l’axe kipé pour se rendre au centre ville. Ce qui a été source d’un grand embouteillage.

A Taouyah, tout se passe bien, circulation dense, boutiques et magasins grandement ouverts. Des étalagistes sont visibles tout au long de la route. Les taxis plein à craquer, les établissements scolaires ont tous accueillis leur effectif habituel.

 

Même atmosphère à Madina, où se trouve le cerveau de l’économie du pays, le commerce se porte très bien. La seule chose qui se ressent c’est le manque de véhicule.

 « Ceci est dû à la non circulation du côté de Bambéto », nous a confié un chauffeur de taxi.

Il faut retenir que c’est suite à l’échec des négociations au niveau du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre que l’opposition a décidé de faire recours à la rue pour se faire entendre.

Au moment où nous mettions cet article en ligne, aucun incident n’avait été enregistré.

Nantènin Traoré