La délégation spéciale de la commune de Matoto a tenu sa troisième session ordinaire budgétaire au compte de l’année 2024 ce lundi 30 septembre. Cette session a permis à la commune d’adopter un budget primitif de plus de 268 milliards GNF, ouvrant ainsi la voie au financement de 145 projets majeurs pour le développement de la commune.
Réunis dans la salle de la mairie, les membres de la délégation ont validé quatre documents stratégiques essentiels : le Plan de Développement Local (PDL), le Plan Annuel d’Investissement (PAI), le Plan de Travail Annuel (PTA) et le Budget Primitif 2024.
Le Chef du Service financier communal, Mamadou Millimono, a tenu à préciser que ces documents décrivent de manière exhaustive les actions à entreprendre dans différents secteurs pour cette année. Les projets, répartis en cinq grands axes d’intervention, ont été méticuleusement détaillés en termes de coûts et de cadre d’exécution.
« Avec ce PDL réactualisé, nous avons 145 projets, répartis sur cinq piliers stratégiques, pour un total de 268,3 milliards GNF », a déclaré Mamadou Millimono soulignant ainsi l’ampleur de l’ambition pour la commune de Matoto.
Le représentant du Gouvernorat de Conakry, Kerfala Camara, a pour sa part insisté sur l’importance de la pérennisation des ouvrages qui seront réalisés, rappelant que la réussite de ces projets dépendra autant de la qualité de leur exécution que de leur entretien à long terme.
De son côté, le président de la délégation spéciale de Matoto, Moussa Diallo, a salué le travail colossal réalisé en amont pour garantir le succès de cette session.
« Ce travail titanique, qui a mobilisé des techniciens chevronnés, nous assure déjà du soutien de nos partenaires. Ce budget constitue une véritable garantie pour atteindre nos objectifs », a-t-il affirmé.
Avec cette feuille de route souligne le Chef du Service financier communal, Mamadou Millimono, ambitieuse et ce soutien financier considérable, la commune de Matoto se prépare à entamer une année 2024 placée sous le signe du développement durable et de la modernisation.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com