Certains chefs d’Etat africain ne badinent pas avec le « Très grand respect » qu’il faut accorder à leurs épouses. En Mauritanie une mauvaise prononciation du nom de la première dame peut couter son poste à journaliste.

En tout cas, le journaliste Pape Khlailou Diop ne dira pas le contraire lui qui, l’a appris à son dépend. En effet le jeune journaliste a tout bonnement été renvoyé de la radio nationale de son pays Jeudi après avoir présenté le journal en wolof.

Le malheureux a été tout bonnement viré de la radio nationale mauritanienne, parce qu’il a commis le crime de lèse-majesté, d’avoir mal prononcé le nom de la première dame, Mariem Mint Ahmed dite Tekbir

C’est le jeudi dernier, lors de l’édition de 7h, que le journaliste qui travaille depuis 6 ans au Desk Wolof (une des 4 langues nationale de la Mauritanie) a commis la faute qui allait lui coûter son emploi.

«Le nouveau directeur général, Abdallah Hormatallah, m’a soufflé à l’oreille que je serai sanctionné. Quelques heures plus tard, le directeur de la Radio Rurale m’informe de mon renvoi, sans aucune mise en demeure», a expliqué Pape Khalilou Diop au journal en ligne mauritanien Alakhbar.

Cette situation vient ainsi semer la confusion dans un pays souvent classé en tête des pays arabe en ce qui concerne la liberté de la presse. Récemment encore la pays a pris la première place en matière de la liberté de la presse dans le monde arabe pour la quatrième fois consécutive, selon le classement 2016 de Reporters Sans Frontières.

La Mauritanie (48e) a été également placée en 7e position en Afrique, derrière la Namibie (17e), le Ghana (26e), la Samoa (29e), le Cap vert (32e) l’Afrique du sud (39e) et le Burkina Faso (42e).

KOACI