Le chef de la diplomatie guinéenne Morissanda Kouyaté a reçu ce mercredi 7 juin 2023, les guinéens rapatriés de la Tunisie. La rencontre s’est tenue à son bureau au ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger.
Joint au téléphone ce jeudi 8 juin 2023 par un journaliste du journal le courrier de conakry , Ali Kourouma, l’un des guinéens rapatriés de la Tunisie, qui avait pris part à la rencontre est revenu sur les quintessences de leur rencontre avec le ministre Morissanda Kouyaté.
« Quand on s’est vu avec le ministre, nous l’avons expliqué nos préoccupations que nous vous l’avions déjà expliqué. Ils nous a répondu, que ce retard n’est ne veut pas dire que c’est un refus. Il dit que c’est eux qui ont pris l’engagement de nous intégrer et il dit qu’ils vont le faire. Il dit ensuite que, après nous avoir rapatriés, ils étaient sur le point de régler notre situation, mais c’est dans ça que d’autres urgences sont intervenues. Notamment celles des rapatriés de l’Algérie, du Soudan et de Mozambique où plusieurs de nos compatriotes guinéens étaient en prison. Que le cas de Soudan même était très urgent car ils étaient en guerre. Que c’était urgent plus que notre cas. Au moment de notre rapatriement, il ne disposait même pas de budget pour notre cas. Que c’est le président (Le Colonel Mamadi Doumbouya) qui a enlevé de ses poches, de son propre budget pour les frais de notre rapatriement. Même l’argent que que nous avons perçu avec l’OIM, qui s’élevait à hauteur de 105 mille dollars usd quand ils nous ont partagé ce montant chacun a eu 400 dollars usd chacun pour notre argent de poche en attendant le règlement de notre situation. Ils nous ont rassuré ensuite, ici, que nous sommes chez nous. De ne craindre de rien. Tout va se passer dans de bonnes conditions. Pour preuve, au ministère où nous sommes venus le voir, c’est notre maison, et c’est la maison de tous les guinéens. Ce n’est pas une maison d’affaires politique. À n’importe quel moment on veut, on peut le rencontrer, il est disponible pour nous. »
Accusé d’avoir reçu l’argent de ses rapatriés, notre interlocuteur a tenu à préciser qu’ils avaient exposé ce cas au ministre Morissanda Kouyaté, qui dans sa communication, a rejeté en bloc cette accusation.
« On l’avait demandé le cas là. Mais il nous a dit que c’est faux. Que toute personne qui nous dit que le président (Le Colonel Mamadi Doumbouya) a débloqué de l’argent pour notre cas, c’est archi faux. Qu’actuellement, ils sont sur les démarches pour régler notre situation. Qu’ils ont envoyé des courriers à leurs différents partenaires. Que de nous patienter. Qu’ils vont régler notre situation. »
À la question de savoir s’ils sont satisfaits des arguments placés par le ministre Morissanda Kouyaté, notre interlocuteur précise qu’il ne peut être satisfait le jour où l’État guinéen va régler sa situation. Car pour lui, il traverse actuellement des moments difficiles pour subvenir à ses besoins.
Ibrahima Foulamory Bah