En Guinée, la période du repos biologique est fixée du 30 juin au 31 août pour l’année 2016. La décision a été annoncée par le ministre de la pêche André Loua le lundi 27 Juin à l’occasion d’une rencontre d’information avec les inspecteurs de la pêche au centre national de surveillance de la pêche de Matam.
L’objectif, selon le ministre de la pêche et de l’économie maritime, est d’assurer la maturité des différentes espèces de poissons pour une meilleure reproduction. Durant cette période, il est interdit aux chalutiers de poursuivre leurs activités en deçà des trois miles marins.
« Compte tenue de la pression que nous exerçons sur les eaux avec une pêche anarchique, ce qui a valu l’inscription sur la liste noir de l’union européenne, nous avons instauré le repos biologique pour permettre aux ressources de régénérer » a déclaré André Loua, ministre de la pêche et l’économie maritime.
Les agents du centre national de surveillance sont chargés de veiller à l’application de l’arrêté portant fermeture la zone maritime guinéenne pour la pêche industrielle.
Selon Sékou Keita, inspecteur maritime, en dehors même du repos biologique, les inspecteurs vont travailler d’arrache-pied pour que la zone exclusive économique guinéenne soit protéger.
Toutes les infractions liées au non-respect de la période de repos biologique seront sanctionnées par une lourde amende selon le ministre de la pêche et de l’économie maritime. Et 15% de l’amende reviendra aux agents chargés de la surveillance maritime. Une motivation qui réduira sans doute l’ampleur de la corruption dans ce milieu.
Ces mesures selon André Loua, ont pour objectif de sauvegarder les ressources halieutiques menacées suite à la surexploitation aux effets néfastes des pêches illicites.
Pépé Dorota