Entamée depuis quelques jours, la distribution des primes d’incitation en faveur des enseignants en situation de classe est toujours en cours dans la préfecture de Labé. Sauf que cette décision du département de l’Education nationale et de l’Alphabétisation commence à faire de mécontents avec l’omission des responsables d’établissements qui crient à l’injustice, a constaté sur place la rédaction locale du courrierdeconakry.com.

En tournée dans les différentes préfectures de Labé, Mory Ciré Diakité, le chef de la mission du ministère de la Fonction publique qui assure le paiement de ces primes, donne des précisions : « Je vous avoue que je suis hautement satisfait du démarrage. Ceux qui sont au niveau des préfectures c’est 750 000 GNF, au niveau central 600 000 GNF, sous-préfecture 1 000 000 GNF, au niveau des districts 1 300 000 GNF ».

Mamadou Oury Kanté, Principal d’un collège de la place fait partie des responsables d’établissements qui n’ont pas été pourvus: « J’ai un sentiment acceptable d’une part, parce que mon personnel, tout le monde a reçu. Je suis le seul qui n’ai pas été pourvu. Donc, réellement ils ont dit que tous les chefs d’établissements, même s’ils sont chargés de cours, ils ne figurent pas dedans pour le moment. Peut-être c’est une défaillance de leur côté

Interpellé sur le sujet, la réponse du chef de mission est sans équivoque : « Il y en a qui ont changé de statut, c’est-à-dire d’encadreur surveillant ils deviennent enseignants. Mais ce que la commission technique nous a dit, tous ces cas doivent être remontés et corrigés, parce que les différentes listes qui ont été élaborées c’était à un instant T. Maintenant la réalité a changé. On a une fiche qu’on a conçue en fonction de ça. Ils vont maintenant cacheter et signer afin que cela certifie que vraiment ils exercent les charges pédagogiques en classe

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Un enseignant en zone rurale ayant bénéficié d’un montant de 1 million 300 mille GNF ne cache pas sa satisfaction. En plus, il exhorte l’État à rallonger ces primes au salaire mensuel : « Nous demandons auprès du gouvernement que ces primes, si elles sont réelles, soient mises sur le bulletin pour que nous soyons rassurés».

Il faut rappeler que les plaintes ne finissent pas depuis le lancement de cette opération qui intervient en pleine grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) d’Aboubacar Soumah.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com

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