Le procès du massacre du 28 septembre a repris ce lundi 20 mars au tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakrjiky. Après le témoignage très choquant, de dame Fatoumata Barry victime de violence sexuelle, c’est au tour du président de la commission d’organisation de la manifestation, Bah Oury de donner sa version des faits. Selon lui, toutes les démarches administratives ont été effectuées pour tenir cette manifestation pacifique qui avait pour but de dire NON à la dictature de la junte militaire en 2009. Il s’agit notamment de s’opposer à la probable candidature du président du CNDD, Moussa Dadis Camara aux éléctions présidentielles de 2010.

Devant le tribunal dirigé par Ibrahima Sory 2 Tounkara, l’ancien vice-président de l’UFDG revient largement sur ce qui s’est passé pendant cette journée sanglante ayant occasionné la mort de plus de 150 personnes et une centaine de femmes violées.

Bah Oury révèle que certains leaders politiques qui étaient regroupés chez Jean Maire voulaient renoncer à la manifestation. Mais suite à l’engouement, qu’ils sont finalement rentrés dans le stade du 28 septembre pour tenir le meeting. C’est ainsi qu’il y a des atrocités et de toutes sortes de violences.

Il a également confirmé les échanges entre les leaders et le Colonel Tiégboro Camara avant de parler de l’arrivée du commandant Toumba Diakhité pour apporter un secours aux leaders.

Le Courrier de Conakry