Suite à la plainte du capitaine Dadis contre sa personne, Marcel Guilavogui a décidé de revenir à la barre pour faire des révélations. C’est dans cet état d’esprit que cet accusé s’est présenté ce lundi 10 juillet devant le tribunal de Première Instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry.
Contrairement à sa première comparution, c’est un nouveau Marcel Guilavogui hqui apparait devant la justice avec plus de détermination et une certaine volonté de faire tomber les masques.
Avant de renter dans le vif du sujet, le capitaine Marcel a promis de dire la vérité rien que la vérité pour se libérer et avoir la conscience tranquille.
« Je suis un militaire stratège (…) cela m’a permis de connaître le vrai visage des gens. Aujourd’hui, j’ai décidé de dire la vérité rien que la vérité. C’est au tribunal d’apprécier cette vérité. La vérité va sonner tout à l’heure, c’est pourquoi certains ont peur que je dise la vérité. C’est aujourd’hui que Dieu a choisi pour libérer mon cœur »,a-t-il promis.
Après avoir dit que c’est lui qui a permis au président Moussa Dadis Camara d’accéder au pouvoir suite au décès du Général Lansana Conté, il a expliqué comment cela a été planifié. Et parlant du massacre du 28 septembre qui a occasionné la mort de plus de 150 personnes avec une centaine de femmes violées, Marcel soutien qui a planifié le carnage au vieux stade de Conakry.
« Je suis la clé du pouvoir de Dadis moi Capitaine Marcel Guilavogui, sans moi le capitaine Moussa Dadis Camara ne serait pas au pouvoir. Le capitaine Toumba, la porte principale de son pouvoir (…) On ne peut pas me peindre en noir, je suis un innocent dans cette affaire. Je croyais que le président Dadis allait avouer ce qu’il a fait avec sa garde parallèle et venir demander pardon au peuple de Guinée. Capitaine Dadis n’écoute pas les conseils, c’est son principal défaut. C’est lui le capitaine Dadis qui a planifié tout ce qui s’est passé au stade du 28 septembre », a soutenu Marcel dans le décryptage de Mosaique Guinée.
Ibrahima Bah