Pour la suite de son interrogatoire, l’accusé, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba était ce lundi 24 octobre à la barre du tribunal de première instance de Dixinn delocalisé à la Cour d’Appel de Conakry.

Habillé en tenue africaine, Toumba Diakité a poursuit ses révélations sur les événements douloureux du 28 septembre 2009. A cet effet, il a donné sa version des faits de ce qui s’est passé au vieux stade de Conakry où plus de 150 personnes ont été tuées et une centaine de femmes violées.

M. Diakité commence par expliquer les circonstances : << Si je mens sur lui, que Dieu ne me pardonne pas. Je vais dire la vérité, comment ça s’est passé par rapport aux événements du 28 septembre.  Moi je n’étais au courant de rien. Je dormais le matin du 28 septembre vers les 9 heures, lorsque j’ai appris que le président Dadis voulait sortir, c’est ainsi j’ai ordonné au salon de ne pas le laisser sortir. Je les ai entendu dire que ça ne pas en ville. Il( président) était déjà sorti, les Marcel et autres également. Lorsque j’ai été informé, j’ai appelé Foromo, l’un des guérisseurs. J’ai pris mon véhicule, arrivé au niveau de Donka sur l’autoroute, j’ai vue le convoi de Marcel se diriger vers le stade. Je ne l’ai rien dit. Moi je viens jusqu’au niveau de l’université, en face de Gamal, mais il n’y avait pas de passage, j’ai voulu rentrer dans le quartier (landréah) pour être à l’intérieur du stade. En tout cas, j’ai fini par y arrivée.》Dit-il avant d’ajouter ce qui suit.

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《Je donne la vrai version,  parce que c’est ce que le peuple à besoin y compris les victimes. Donc, ils (convoi de Marcel) sont venus au stade et les tirs ont commencé. Je suis parti vers eux, mais qui vous a demandé de tirer? Marcel est venu me dépasser comme s’il ne me connaissait pas. J’ai garé mon véhicule et je suis resté dedans. Parce que la rentrée du stade aussi était infiltré… je ne sais pas par qui?. Donc,  moi je suis rentré en courant au stade. J’ai vu les leaders politiques. J’ai dit, venez par là… ils sont venus vers moi, eux tous. C’est de là, j’ai commencé à m’imposer… j’ai vu le général Baldé sur la terrasse lorsque je sortais avec les leaders… ils sont rentrés dans la voiture, j’ai pris la corniche, direction clinique. Demander les leaders politiques.Ils peuvent confirmer. De là, les Kégboro et Marcel sont venus en convoi. Donc Kégboro ne peut pas s’arrêter devant moi… que c’est lui qui a fait venir ses leaders  et qu’il n’avait pas vu Marcel. A révélé l’ancien aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara.

Après son exposé sur les faits, Toumba poursuit son interrogatoire en répondant aux multiples questions des magistrats et avocats de la Cour.

Ibrahima bah

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