Une grève est lancée depuis le 06 janvier 2020 par le SLECG dans le secteur de l’éducation. Une délégation gouvernementale et les syndicalistes non-grévistes de l’éducation pourrait avoir un terrain d’entente.

Ces négociations qui se sont déroulées au ministère de la Fonction publique de la réforme de l’Etat et de la modernisation de l’Administration ont permis aux deux parties de s’entendre sur le payement d’un montant de 21 milliards 268 millions 200 mille francs guinéens comme prime d’incitation pour les enseignants en fonction des zones.

A Kankan, la dernière nouvelle est devenue une préoccupation de certains enseignants de la ville. Un enseignant de la localité, se reconnaissant membre du SLECG version Aboubacar Soumah, soutient que cela est un non-événement : « Ceux qui se sont présentés à la table de négociation là-bas pour nous représenter ne sont pas dignes de nous. Oumar Tounkara et Roméo sont des personnes qui sont déjà exclues du SLECG (version Soumah) pour trahison. Donc pour nous c’est un non-événement. Par conséquent, la grève continue. Si le gouvernement veut mettre fin à la grève, il va appeler le SLECG de Aboubacar Soumah. C’est lui qui a déclenché, c’est le seul qui peut lever le mot d’ordre de grève».

De l’autre côté, Amadou Savané, professeur de Français au lycée Morifindjan Diabaté, salue cette augmentation, mais semble aussi avoir des doutes quant à la concrétisation: « C’est une bonne nouvelle seulement si les engagements seront respectés. Moi ça me va droit au cœur, parce qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras ».

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Il faut signaler qu’après plusieurs semaines de grève qui a été déclenchée par Aboubacar Soumah, sur toute l’étendue du territoire national n’est pas du tout suivie dans cette localité de Kankan.

Mamadi KABA depuis Kankan pour lecourrierdeconakry.com

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