Malgré l’engagement de la junte militaire au pouvoir pour soulager le panier de la ménagère pendant ce mois de Ramadan, les prix des produits d’importation et d’exportation continuent de gonfler dans les marchés.

Le constat révèle qu’au grand marché de Taouyah dans la Commune de Ratoma, un sac de riz CIAO de 50 kilogrammes passe de 280 000 à 315 0000 francs guinéens. Le sac de sucre de 50 kilogrammes est vendu à 380 000 au lieu de 350 000 francs guinéens. Un bidon d’huile d’arachide de 20 litres qui se négociait à 280 000 Francs Guinéens est vendu aujourd’hui à 380 000 francs guinéens. Le sac de riz (bourbe) de 25 kilogrammes qui était à 230 000 est vendu à 280 000 francs guinéens. Une boîte de mayonnaise Bama de 3, 64 kg passe de 90 000 est à 115 000 francs guinéens. Face à cette hausse fantaisiste des prix, les citoyens déplorent la cherté de vie et interpellent les autorités.

Fatoumata Bangoura : « Le marché est tellement cher, ce n’est pas du tout facile. Alors que ce mois-ci c’est un mois de sacrifice que tout un chacun doit donner. Par exemple la semaine passée, le riz du pays que nous cultivons nous mêmes qui ne vient pas d’ailleurs, la semaine passée le kilo de riz du pays était à 8 mille. Aujourd’hui, je viens, on me dit que le kilo est à 9 mille 500 francs guinéens. Le président doit revoir ça pour nous. »

Sélectionné pour vous :  Lutte contre la rougeole: Un projet de stratégie de la santé communautaire lancée à Kankan

Cira Bhoye Diallo vendeuse au marché de Taouyah indique que les femmes avaient déjà interpellé le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya face à cette hausse vertigineuse des denrées alimentaires. Elle dit être consciente de la crise que traverse actuellement le monde entier mais pour elle la Guinée c’est le pire.

« Nous sommes allés au palais, nous nous sommes vus avec le président. Nous avons dit ‘’Doumbouya le marché est cher, diminuez les prix’’. » Ensuite j’ai appris qu’il a diminué les prix mais ce n’est pas en application. Parce que nous achetons des marchandises très chères. Les prix ne font qu’augmenter du jour au lendemain. »

Aissata Camara renchérit tout en indiquant qu’elle a fait le tour du marché, mais elle trouve que les prix sont inabordables. Elle interpelle à cette occasion la junte militaire au pouvoir à revoir les prix en cette période de pénitence. « Il n’ont qu’à essayer de revoir, comme ils ont dit que les prix ont baissé, alors que jusqu’à présent pour nous les prix n’ont pas baissé. »

Il faut préciser que pour soulager le panier de la ménagère, le ministère du commerce a, à travers un communiqué rendu public le 25 mars 2022, fixé les prix des denrées alimentaires de première nécessité.

Le communiqué précise que désormais, le prix TTC plafonné Conakry-Dubréka-Coyah est fixé comme suit :

Le riz 25% de brisure, 50 kg à 265 000 GNF; le riz 5% de brisure, 50 kg à 300 000 GNF; la farine de 50 kg à 355 000 GNF; sucre de 50 kg à 385 000 GNF, le bidon d’huile CIAO de 20 litres à 365 000 GNF; le sac d’oignon de 25 kg à 150 000 GNF.

Sélectionné pour vous :  Quand Ousmane Gaoual Diallo laisse éclater au grand jour sa méconnaissance profonde des finances publiques et du fonctionnement d’une administration

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

(00224) 628 80 15 62

bah4644@gmail.com

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook