Après les messages apparrus dans les tribunes des stades en Côte d’Ivoire lors des matchs de la CAN du Syli National de Guinée pour demander la libération de l’Internet, c’est au tour d’un autre groupe d’interpeller les autorités guinéennes.

Ce groupe a décidé de passer par une méthode très spéciale pour se faire entendre. Il s’est attaqué à la page web de l’aéroport international Ahmed Sekou Touré.

Depuis ce jeudi, le site est complètement innaccessible. Le groupe dénonce la restriction de l’accès à l’Internet.
« Libérez internet, internet c’est un droit fondamental… Face à ses pratiques regressives nous refusont de rester silencieux devant l’oppression. D’autres attaques pourraient avoir lieu menace le groupe. Ceci n’est que le début du commencement . » A indiqué ce groupe dont l’identité reste inconnue.

Pour rappel, depuis le 25 novembre 2023, les autorités de la transition ont restreint l’accès à l’Internet en Guinée pour une question de sécurité nationale, dit-on.
Selon le porte parole du gouvernement, ministre des Postes et télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo, l’Internet n’est pas un droit pour les guinéens.

Malgré les multiples dénonciations des internautes et la réaction des corps diplomatiques, le gouvernement guinéen  reste toujours indifférent. Le pire, plusieurs entreprises subissent les conséquences de cette restriction de l’accès à l’Internet. Certains travailleurs sont actuellment en chômage technique.

Pendant ce temps, la liberté d’expression est menacée. La presse est muselée. Les ondes des principales radios privées sont brouillées et leurs chaînes de télévisions sont retirées des bouquets canal plus et startimes.

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Ibrahima Soya

 

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