Après les derniers incidents enregistrés dans le district de Foulata, relevant de la sous-préfecture de « Maleya », préfecture de Siguiri. L’heure est désormais à la réconciliation.

Pour rappel, lors d’une manifestation organisée courant mois d’août à Foulata, des militaires ont tiré sur la foule  faisant état des blessés graves,  62 arrestations dont le doyen et le muezzin du village, 7 bœufs, 3 canards et 35 magasins attaqués et des habitations détruites.

Dans une déclaration rendue publique le jeudi 27 août 2021, l’un des grands responsables religieux de la localité connu sur le nom de Siaka Camara communément appelé « Franwalia Karamokê » explique à quel niveau se trouve la négociation : « Comme nous le savons tous,  dans les jours passés, un conflit opposait le district de Foulata  et la SAG lors duquel nous nous avons enregistré des dégâts matériels de ces 2 côtés. Depuis quelques jours, nous avons entamé la démarche de réconciliation, et au jour d’aujourd’hui, nous avons assez fait, et les citoyens nous ont écoutés et compris. La démarche s’améliore du jour au jour sur la puissance de Dieu, et les citoyens commencent à se ressaisir depuis qu’on n’a commencé la réconciliation ».

L’imam a fait savoir que toutes les personnes arrêtées ont été libérées : « Au cours de l’incident, les 10 premières personnes qui ont été arrêtées, c’est moi qui suis allé les libérés de la prison, et pour la 2eme fois, les 20 personnes arrêtées aussi c’est moi qui suis allé négocier leur libération auprès des autorités. J’ai pris la garantie devant le commissaire pour qu’on les libère immédiatement pour calmer la situation. Nous voulons que les citoyens de cette localité vivent comme les autres, et qu’ils oublient ce qui s’est passé. Nous continuons toujours la démarche de réconciliation pour apaiser les tensions, car ce n’est pas facile d’oublier, mais on peut pardonner.»

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Plus loin, il martèle qu’entre la SAG et le district de Foulata, c’est une grande et longue histoire : « Ce qui lie la SAG à cette localité est une grande histoire. Donc la SAG ne peut pas évoluer sans sa collaboration avec les citoyens de cette localité, et Foulata aussi ne peut pas évoluer sans l’assistance de la SAG ».

Kokoly Joseph Kolié, Correspondant à Kankan

 

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