Cette déclaration a immédiatement déclenché une vague de réactions parmi les formations politiques. Le président du Parti pour la Défense Nationale pour le Développement (PDND), rencontré cette semaine par notre rédaction, a exprimé son désaccord et ses inquiétudes :
« Je ne suis pas satisfait du contenu du discours du ministre. Affirmer que la multiplication des partis politiques fragilise le tissu social est préoccupant. C’est une déclaration qui soulève de nombreuses questions, » a-t-il déploré, ajoutant que c’est sous l’ère du CNRD que la méfiance entre les politiques et les autorités s’est accrue :
« Sous le CNRD, la méfiance entre les acteurs politiques et le CNRD s’est intensifiée. En tant que général, le ministre n’a pas commencé à diriger avec le CNRD. Son discours doit nous faire réfléchir. Ceux qui ont dirigé ce pays ont souvent dilapidé ses ressources, créant l’illusion qu’il faut de l’argent pour faire de la politique et alimentant les divisions ethniques. Ce ne sont pas les partis politiques qui ont initié ces pratiques. Aucun leader politique n’a jamais incité ses militants à voter ou à ne pas voter pour quelqu’un sur des bases ethniques. »
Il a également conseillé au ministre de s’abstenir de tels discours : « Ce sont des communications à éviter. Mais je comprends, quelqu’un formé pour assurer la sécurité nationale et non pour participer à ce genre de débats peut commettre des erreurs. J’accorde ma dose de patience. »
Il est crucial de rappeler que ces résultats provisoires ont été publiés le jeudi 18 juillet et que le parti PADES occupe la première place. Cependant, le sort des trois partis les plus représentatifs reste inconnu du grand public.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com