Les représentants pays en Guinée de l’ONG « Mouvement Mondial des Femmes et Filles Leaders Panafricains et Caribéennes » (MMFLP), étaient devant la presse ce samedi 2 juillet 2022. Objectif : présenter le bilan des activités menées le 16 juin à l’occasion de la journée africaine de l’enfance. Après avoir dressé un bilan peu reluisant sur la situation des mineurs en Guinée, l’ONG a fait un plaidoyer auprès des autorités guinéennes.

Pour la secrétaire chargée du Pôle entrepreneuriat féminin Nantenin Diallo, de l’ONG MMFLP, la prise en compte des besoins physiques, intellectuels, socio affectifs des mineurs en danger ou en risque est une préoccupation réelle dans la protection des droits de l’enfant.

Selon elle, « Ces mineurs sont souvent victimes de mal traitance de la pauvreté, des mauvaises conditions sanitaires, châtiments corporels, des travaux forcés et de l’exploitation sexuelle. L’utilisation des enfants soumis aux mariages précoces suivis à des grossesses affectant leur santé et leur vie. Dans les traversées routières également ces enfants ne restent à l’abris d’aucun danger. Souvent victimes des accidents de circulation par fois mortels affectant toute chance à un avenir meilleur, sans oublier l’exploitation des enfants à des fins de mendicité. » a-t-elle fait savoir avant de préciser aussi que :

« La santé nutritionnelle néonatale, les maladies pédiatriques, la mal nutrition, l’insuffisance alimentaire, les épidémies, la crise interne et conflits inter armés et en fin d’autres sont les véritables problèmes sanitaires des enfants dans ce pays. La délinquance juvénile, l’utilisation des enfants à des fins politiques, une réalité parmi tant d’autres nous emmène en tant qu’acteurs œuvrant dans la protection des droits de l’enfant à interpeller la responsabilité des parents et les politiques et nous les invitons à simplifier davantage à leur protection. Souvent ces jeunes de moins de 18 ans sont interpellés pour des Infractions pour mineurs parfois perdant la vie dans les manifestations politiques également. » a indiqué Nantenin Diallo

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Elle sollicite, l’implication des acteurs à tous les niveaux pour pallier ce fléau qui affecte dangereusement l’avenir des mineurs.

« Au regard de tout de ces constats le Mouvement Mondial des Femmes et Filles Leaders Panafricains et Caribéennes en partenariat avec l’organisation des mères et enfants de Guinée et Afrique OMEGA et « DIRITTI a Colori qui signifie Droit au Couleur en italien, de par ma voix invite les responsables à tous les niveaux à s’impliquer davantage pour mettre en valeur les acteurs du bien-être et du droit de l’enfant. Veillez à l’application et la vulgarisation par les états des textes de protection des mineurs conscients des maux dont souffrent le continent africain. »

Après avoir dressé un bilan sombre sur la protection des mineurs en Guinée, Nantenin Diallo, a sollicité la création d’une brigade de répression pour lutter contre l’exploitation des mineurs en Guinée.

Elle indique que le festival international de l’enfant africain a permis à l’ONG de faire un plaidoyer notamment sur « La mise en œuvre des conditions utiles et indispensables pour la protection de l’enfant en Afrique notamment en Guinée.

Le MMFLP invite le gouvernement guinéen à la mise en place d’une allocation spécifique d’éducation afin de permettre les parents les plus démunis à scolariser massivement leurs enfants et à leurs offrir au minimum deux repas quotidien. Le MMFLP invite enfin le gouvernement à mettre en place une brigade spéciale pour extirper les enfants transformés marchands ambulants ou mendiants aux heures des cours ainsi qu’au heures tardives. »

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Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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