Ces derniers jours, les lieux de loisir ont refoulé du monde dans la préfecture de Labé. Ce, malgré l’état d’urgence sanitaire en vigueur qui interdit la mobilisation de plus de 20 personnes. Qu’à cela ne tienne, restaurants, bars, maquis et même boîtes de nuit ont, à la surprise générale, repris leurs activités à l’occasion de la fête de Tabaski, a constaté sur place lecourrierdeconakry.com.

Face à cette violation de l’état d’urgence sanitaire qui intervient à un moment où 5 cas positifs ont été notifiés et suivis à l’hôpital régime Labé, les autorités locales en général et le préfet en particulier, ont haussé le ton.

Depuis le lundi 03 août 2020, des descentes musclées ont été opérées au niveau de certains lieux de loisir comme le confirme El Hadj Safioulaye Bah, préfet de Labé : « Les lieux qui avaient repris service comme Bendekouré, Alizé, l’aéroport, etc., la sécurité a été dépêchée pour procéder à la fermeture. Partout où on apprend que les activités ont repris, on envoie la sécurité pour procéder à la fermeture et arrêter le gestionnaire qui sera traduit devant les juridictions. »

Le préfet de Labé promet désormais de sévir contre ceux qui violent les mesures sanitaires : « Comme on a constaté que les gens n’acceptent pas de porter les masques; le lavage des mains est négligé et la distanciation sociale est ignorée, donc constant tout cela et sachant que la sécurité de la population nous incombe, on a décidé d’utiliser les moyens à notre disposition pour faire de notre mieux. »

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Il faut rappeler que le gérant d’un motel de la place, accusé d’avoir violé l’état d’urgence sanitaire, a été condamné par le tribunal de première instance de Labé en fin juillet.

A suivre.

Bah Djenabou, Labé, pour lecourrierdeconakry.com

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