L’ancien président guinéen Alpha Condé est autorisé par décret du président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya à aller se faire soigner à l’extérieur. Une décision diversement appréciée au sein de l’opinion nationale. Si certains ont salué cette décision du chef de la junte militaire au pouvoir par contre d’autres estiment que le président Alpha Condé qui a géré le pays depuis 11 ans ne doit pas quitter le pays avant qu’il ne soit inculpé ou disculper par justice guinéenne.
Jacque Bonimi président l’UPG, vice-président de l’ANAD dit avoir suivi avec beaucoup d’intérêt cette décision prise par le CNRD autorisant Alpha Condé à aller se traiter pour une durée maximum d’un mois.
« Notre souhait, Alpha Condé quel que soit la situation qu’on lui accorde, qu’il revient dans notre pays. Il est guinéen comme nous, s’il doit être jugé ça sera sur le territoire guinéen pas ailleurs. »
Par la même occasion, il dit avoir appris par voie de la presse après la Turquie Alpha Condé ira au Congo chez son ami Denis Sassou Nguesso où il passera un moment avec lui. Le vice-président de l’ANAD conseille aux nouvelles autorités d’être très prudent sur ce cas de l’ancien président
« Je demande plutôt au CNRD d’être très prudent par rapport au cas Alpha Condé. Dire que la CEDEAO a pris un engagement de le ramener, nous prenons ça avec des pincettes. Il faut qu’Alpha Condé soit dans son pays et qu’il soit jugé là. » a-t-il insisté.
D’ailleurs, comme des nombreux citoyens, l’héritier du parti de Feu Jean Mari Doré se pose la question de savoir « Pourquoi laisser Alpha Condé sortir du pays alors qu’il a des comptes à rendre. Il n’a pas encore été inculpé ou disculpé par la justice guinéenne » c’est la question que se pose le président de l’UPG comme bon nombre d’autres citoyens du pays.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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