Les candidats Guinéens au Hadj rencontrent assez de difficultés avant d’arriver aux lieux saints de l’Islam. Parfois leur retour pose d’énormes problèmes, certains perdent leurs bagages, d’autres tombent malades ou encore décèdent. En plus de toutes ces difficultés, nos confrères du site Mosaiqueguinee ont publié une enquête de l’Union Guinéenne Anti-Fraude (UGAF), relative à un autre scandale axé sur l’achat des moutons de sacrifice pour les pèlerins guinéens, le jour de la fête de Tabaski, clou final du pèlerinage.
Selon le rapport d’investigation de l’UGAF datant du 05 mars 2019 sur l’organisation du Hadj en Guinée et dont copie a été transmise au Chef de l’Etat, l’Union Guinéenne Anti-Fraude (UGAF), a révélé que ‘’seulement 300 moutons ont été immolés en 2018 au nom de 7200 pèlerins guinéens à la Mecque’’. Pourtant, d’après l’UGAF, lors de la dernière organisation du Hadj à la Mecque, les pèlerins guinéens au nombre de 7 200, ont été obligés de verser chacun, 115 $ US à ces cadres véreux, comme prix du mouton devant servir de sacrifice pour eux, le jour de la fête de Tabaski.
Au lieu que les pèlerins eux-mêmes accomplissent leurs sacrifices, ce sont plutôt ces cadres-là, qui le font à leur place.
Le hic, peut-on y lire, est qu’au lieu de 7 200 moutons qui devraient être immolés à raison d’un mouton par pèlerin, c’est moins de 300 moutons qui ont été immolés, au nom de tous ces pèlerins, qui ont pourtant, tous été obligés de verser chacun le prix de son mouton.
Après la fête de Tabaski, mentionne ledit rapport, ces compatriotes guinéens ‘’corrompus’’, ont remis des fausses factures aux différents pèlerins pour faire croire que leurs moutons ont été effectivement achetés et immolés en leurs noms.
Face à cette situation, l’Union Guinéenne Anti-Fraude rapporte que certaines agences de voyages privées guinéennes, s’étaient opposées à cette pratique entretenue par ces cadres. Mais faute de soutien, elles n’ont malheureusement pu les empêcher.
Ce rapport d’investigation donc, corrobore une nouvelle fois les pratiques de corruption s’opérant dans cet autre secteur, qui est pourtant purement religieux, déplorent nos confrères.
Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com
+224 622 62 45 45
mbooumar@gmail.com

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook
Sélectionné pour vous :  Restriction des réseaux sociaux en Guinée : des actions annoncées contre les auteurs