Cette année, les autorités éducatives en charge de la formation professionnelle ont exigé des diplômes et attestations de niveau bien authentiques en vue de séparer le bon grain du mauvais.
Entamé le lundi 03 septembre dernier, le concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles a pris fin le samedi 08 septembre 2018 à Kindia. Mais pour se rassurer l’authenticité des documents fournis par les candidats, la direction régionale de l’enseignement technique de la formation professionnelle de l’emploi et du travail, compte faire recours au service de l’examen sur le plan national, rapporte notre correspondant à Kindia.
La principale raison est rehausser le niveau d’apprentissage des candidats inscrits cette année au concours d’orientation dans les écoles professionnelles. C’est pourquoi le concours 2018 n’a regroupé que les candidats inscrits en fonction de leur niveau d’études.
« C’est une décision qui émane du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle n’autorise que les détenteurs du diplôme du baccalauréat unique à passer le concours pour le type B et sont exigés à faire le type A ceux qui sont titulaires du diplôme du Brevet d’étude du premier cycle», explique Mohamed Diakité le délégué régional de Kindia.
Le type A est assujetti au niveau Brevet et le type B au baccalauréat et la licence pour les diplômés. Exception est faite pour ceux qui n’ont pas eu le bac mais ont le niveau terminal selon le directeur régional.
« On n’a dit que c’est niveau terminal, donc ceux-ci ont fournis une attestation niveau terminal pour être accepter au concours, mais c’est naturellement assujetti au type A. Le type B, est le brevet de technicien supérieur (BTS) et ce type est du niveau brevet supérieur » explique Cissé Mohamed le directeur régional de l’enseignement technique de la formation professionnelle de l’emploi et du travail de Kindia.
A la question de savoir si ces exigences de diplômes n’ont pas poussé certains à falsifier ou contrefaire les diplômes, le directeur déclare : « En ce qui concerne les documents fournis, on ne sait pas si ils sont contrefait, car, nous-nous demandons les copies conformes égalisées par les services compétents autoriser par le ministère de l’éducation national et de l’alphabétisation (MENA), selon nos vérifications, tous les documents étaient conformément légalisé. Mais, nous on ne peut pas dire que c’est des vrais ou faux c’est le service d’examen qui est chargé de vérifier ces diplômes nous allons renvoyer les mêmes dossiers là-bas pour vérification. Si au cours du contrôle, on retrouve les faux dossiers, les dispositions seront prises contre leurs titulaires par le ministre », s’explique-t-il.
Au compte de cette année, la région de Kindia a reçu 1499 dont 608 filles candidats pour ce concours, pour la préfecture ils étaient 708 dont 253 filles.
Mohamed .M. Condé lecorrierdeconakry.com.
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