Dans la logique d’aider les nouveaux responsables des communes à atteindre les objectifs liés au développement local, l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) a lancé récemment une série d’ateliers régionaux d’internalisation sur les approches de l’ANAFIC. C’est ainsi qu’à Conakry, les 13 délégations spéciales de la capitale dont Kassa ont pris part à l’atelier qui s’est déroulé du 23 au 24 mai 2024.
A la fin de cette rencontre, les participants qui se sont exprimés à notre micro ont largement salué cette démarche et se disent très satisfaits de la qualité des exposés des cadres de l’ANAFIC dont son Directeur Général, Sékou Mawa Touré qui a été très éloquent, dit-on. Lisez !
Barry Fatoumata Bailo, membre de la délégation spéciale de Matam
Avant tout, je remercie les initiateurs de cette formation. Parce qu’hier ce que je ne connaissais pas sur l’ANAFIC, aujourd’hui je suis outillée. Avant, je pensais que l’ANAFIC était une banque mais à travers cette formation, j’ai compris que l’ANAFIC est une institution qui aide les collectivités à pouvoir se développer. Donc, je suis bien outillée sur les mécanismes et les objectifs. A la sortie de cette formation, je serais en mesure à travers la délégation spéciale de Matam pour exécuter ce que nous avons appris.
Adama Hawa Diallo, responsable d’une structure d’assainissement
J’ai participé à beaucoup d’ateliers et de formations mais avec cet atelier de l’ANAFIC, j’ai appris beaucoup de choses. Surtout les interventions sur la promotion féminine. J’évolue dans l’assainissement notamment dans la pré-collecte. Quand on parle des collectivités locales des communes, je me retrouve dedans. Ils nous ont donné plus d’ambition pour travailler dans ce domaine, surtout l’encouragement des femmes. Je remercie vraiment l’ANAFIC, qui a des travailleurs très compétents, ils ont brillamment répondu à toutes nos questions. Après cet atelier, on va se retrouver avec les membres de la délégation spéciale, pour parler des projets sur lesquels nous voulons que l’ANAFIC nous accompagne.
Diallo Thierno Sita membre de la délégation de Tombolia
Je pense que les formateurs ont touché beaucoup d’aspects très importants qui sont dans l’intérêt de tout un chacun de nous présent ici. Mais surtout pour les membres des délégations spéciales. Si moi j’ai quelque chose à dire, c’est de dire que nous sommes très satisfaits de cet atelier qui nous a permis de comprendre le fonctionnement et les approches de l’ANAFIC qui est une structure très bien organisée et qui est là pour aider les collectivités locales sur tous les aspects du développement local.
Mory Diakité président de la délégation spéciale de Gbessia
Cet atelier est très important surtout pour les nouvelles communes comme nous qui viennent d’être créées. L’atelier porte essentiellement sur les informations générales relatives au fonctionnement de cette agence. Dans le temps, ANAFIC ne finançait que les communes de l’intérieur du pays. Mais à partir du 5 septembre 2021, les nouvelles autorités ont décidé de supprimer l’agence de financement des collectivités de Conakry, les autorités ont estimé que l’ANAFIC peut gérer toutes les communes du pays.
Cet atelier est organisé pour nous dire quel outil de gestion ANAFIC utilisé en finançant les projets, le mécanisme de gestion de réclamation, tout le dispositif, la stratégie de communication, les modalités de financement des projets et la passation des marchés publics. Ces différents volets ont été développés par des cadres de l’agence même le directeur général a fait une très bonne présentation.
Thierno Amadou Bobo Diallo, secrétaire chargé de la formation et de l’intégration des jeunes du Kaloum
Cet atelier est une bonne démarche qui est une initiative très salutaire. Du moment ou c’est organisé par l’ANAFIC qui est une structure qui finance les projets de nos collectivités locales. Ce qui est plus important encore est que l’atelier se tient à Conakry avec la participation des nouvelles communes récemment créées par les nouvelles autorités de la transition. A mon humble avis, c’est vraiment un acte à saluer. Personnellement, cet atelier m’apporte beaucoup, parce que je me sens impliqué dans le développement local. A partir du moment ou je suis invité, je me sens concerné. Je pense que devant une certaine situation liée aux collectivités locales, je prendrai des décisions importantes pour obtenir des financements de nos projets. Puisque l’ANAFIC est à la portée de nos communes, nous avons des projets. Le plus important serait de venir auprès des communes pour avoir des financements par rapport à nos projets qui concernent les jeunes.
Firigui Camra membre de la délégation spéciale de Matam
L’atelier de l’ANAFIC est venu à un moment très précis par les nouvelles autorités des communes. L’atelier vient ouvrir l’esprit, les membres de toutes les délégations spéciales qui sont concernées par rapport aux activités et aux grandes actions de l’ANAFIC. A l’intérieur du pays, on a déjà vu des résultats probants qui sont là. Si on parvenait à imprimer les mêmes résultats au niveau de Conakry ça va nous permettre d’être sur le point de départ du développement. On a appris beaucoup de connaissances sur l’ANAFIC et beaucoup de défis à relever au niveau de notre propre commune par rapport à la gestion et à la gouvernance locale.
Fatoumata Djouldé Baldé, présidente des femmes communales de Kagbelen
Cet atelier de l’ANAFIC a été vraiment une réussite. C’est très intéressant, on est très content les femmes sont satisfaites nous apprécions beaucoup cette rencontre.
Nous avons appris beaucoup de choses que nous apprécions vraiment. Nous mettrons tout en œuvre pour pouvoir les exécuter. On a compris qu’il faut gérer les personnes avec douceur. Il faut responsabiliser les femmes dans les secteurs, dans les quartiers et dans les communes.
On va sensibiliser les femmes. Parce que pour développer un pays il faut une bonne communication avec les femmes. Elles sont les plus vues dans la société. On remercie l’ANAFIC qui arrive à combler nos joies. Parce que sans le développement c’est compliqué. Mais on mettra tout en œuvre pour aller de l’avant.
Le fait que l’ANAFIC finance les projets de lutte contre les violences basées sur le genre est un soulagement pour nous les activistes.
Ibrahima Soya