Du 16 au 23 août 2019, se tiennent à Conakry les réunions statutaires de l’Agence monétaire ouest africaine (AMAO) et de la seconde Zone monétaire ouest africaine (ZMAO) à Conakry.
Lors des rencontres de Conakry, les participants devront faire l’examen l’état de la mise en œuvre des résultats du Programme de coopération monétaire (PCM); la stabilité des secteurs financiers; les systèmes de paiement de la zone et les taux de change.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur général de l’AMAO, Momodou Samba SAHO a fait savoir la stabilité de la convergence est un des piliers importants dans le processus de la création de l’Eco, la monnaie unique de la CEDEAO : »Les décisions u sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO constituent des étapes importantes pour le projet d’union monétaire. Il a fallu de nombreuses années de consultation pour arriver à des décisions sur des questions relatives au travail. Cependant, ces décisions ne sont pour le moment qu’une partie des activités en cours visant à créer une banque centrale commune et à mener une politique monétaire uniqu. Un des piliers de ce processus consiste pour les États membres à respecter les critères de convergence. Dans ce domaine, les performances se sont dégradées en 2018. Seuls deux États membres (Cap-Vert et Togo) satisfaisaient aux quatre critères principaux, contre quatre (Guinée-Bissau, Mali, Sénégal et Togo) répondant aux quatre critères principaux en 2017. La convergence devrait s’améliorer sensiblement et rapidement si nous voulons avoir un corps d’États membres pouvant prétendre à l’Union monétaire. À cet égard, nous exhortons les autorités des États membres à renforcer la mise en œuvre de la politique économique, en particulier dans le domaine fiscal, afin d’améliorer les performances par rapport aux critères de convergence. »
Dans son intervention, le vice-gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Nyanga Gomota Goumou, s’est réjoui des avancées obtenues dans le processus de création de l’Eco: « Dans notre région, nous nous réjouissons de l’engagement historique de nos chefs d’Etat et de gouvernements d’aller vers la monnaie de la CEDEAO. Cet engagement ce traduit par le consensus dégagé dans le cadre de la politique monétaire sur le régime de change et sur la future monnaie commune. Nous nous réjouissons également des mesures prises pour la mise en place de la future Banque centrale commune. »

Thérèse Diallo pour lecourrierdeconakry.com