Dans le but de sortir le pays de la crise, les leaders religieux ont reçu mercredi 29 janvier 2020 les leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FDNC).
Au sortir de cette rencontre, Abdourahmane Sano, coordinateur du FNDC a expliqué ce qu’il a dit aux chefs religieux : « Avec les chefs religieux du pays nous venons échanger sur la situation qui prévaut aujourd’hui qui est extrêmement grave comme tout le monde le sait. Ils ont dit qu’ils ne peuvent pas du tout rester en marge, continuer à observer cette décadence que nous sommes en train de vivre dans ce pays sans du tout se mobiliser, et que leur souci c’est la paix. Nous leur avons marqué notre disponibilité habituelle à trouver une solution pacifique rapide à cette situation, mais on a tenu à leur signifier qu’il est quand même difficile que… Il faut que les religieux comprennent qu’un imam, qu’un archevêque ou même le pape veuille modifier les termes de la Bible ou du Coran pour se maintenir imam ou pape, c’est extrêmement difficile. Nous leur avons expliqué que tout le peuple attende d’eux qu’ils puissent dire cette vérité là au président Alpha Condé et on leur a expliqué aussi que les principaux partis politiques qui ne prennent pas part aux législatives programmées, ont pris position. Leur peur n’est pas d’aller à une élection. Ce que ces partis réclament se trouve être les exigences du FNDC. C’est des élections transparentes, un fichier propre basé sur les recommandations de l’audit de l’OIF. »
Thérèse DIALLO pour lecourrierdeconakry.com