Un incident est survenu ce mercredi à Gaoual, où une délégation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) dirigée par le vice-président Bano Sow a été attaquée. Cette attaque soulève des inquiétudes majeures concernant la sécurité et la liberté politique en Guinée.
La délégation était en mission pour le renouvellement des structures du parti lorsque l’agression a eu lieu.
Le message, relayé sur les plateformes de communication du parti, indique que des individus soutenus par la police, la gendarmerie et le préfet local ont pris part à l’attaque.

“En tournée à l’intérieur du pays dans le cadre des congrès de renouvellement des structures du parti. La délégation de l’UFDG conduite par le vice-président Bano Sow vient d’être agressée à son siège à Gaoual par une équipe de loubards appuyée par la police, la gendarmerie et le préfet de la localité. »

Les vidéos et photos accompagnant le message montrent des scènes de violence. L’on entend des cris dénonçant l’injustice et appelant à la paix, mentionnant spécifiquement que le Général Mamadi Doumbouya n’a pas besoin de telles actions.
“À bas l’injustice. À bas les Abus. Nous sommes attaqués à Gaoual. Le Général Mamadi Doumbouya n’a pas besoin de ça ! Nous voulons la paix.”
D’après le parti de Cellou Dalein Diallo, ce type d’incident, particulièrement impliquant des forces de l’ordre, est alarmant, car il peut intimider les militants et restreindre la liberté d’expression et de réunion.
Cellou Baldé, responsable des fédérations de l’intérieur du pays, sollicite la présence d’un huissier de justice afin de constater les faits.
“On va essayer de trouver un huissier de justice qui va venir faire le constat.”
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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