Le non-respect du code de la route par les conducteurs d’engins roulants est à l’origine de nombreux accidents de la circulation. Quelles sont les infractions à ne pas commettre dans la circulation ? Quelles sont les pénalités de chaque infraction commise par les conducteurs et que demandent les conducteurs d’engins ? La réponse à toutes ces questions c’est dans ce reportage grand format signé de notre reporter Oumar M’Böh.

En Guinée, de nombreux accidents de la circulation sont enregistrés chaque jour à cause du  non-respect du code de la route. Certains de ces accidents sont graves et parfois mortels. Le Directeur Central de la sécurité routière, Colonel Zakaria Camara revient sur les principales infractions commises à longueur de journée : « L’imprudence à la conduite, manque de maitrise, l’inobservation des règles de distance de sécurité entre les véhicules en marche, il y’a le non-respect des règles de priorité de droite, le changement de direction sans précaution et engagement sans précaution ; la plus part des conducteurs d’engins à Conakry ne maitrise pas la route et la plus part d’accidents que nous constatons à Conakry et à l’intérieur du pays sont des motos cyclistes qui sont victimes », a-t-il déploré.

Il a évoqué également les pénalités qui s’imposent sur les infractions commises selon leur degré : « Il y’a des infractions qui sont verbalisées à 15 000 GNF, d’autres à 40 000 GNF et certains peuvent atteindre jusqu’à 100 000 GNF ».

Nombreux sont les conducteurs qui ne maitrise pas encore les panneaux de signalisation. Aguibou Sidibé est l’un d’eux. Il est chauffeur de taxi sur le tronçon Coléah Madina : « au niveau des panneaux de signalisation, si c’est le feu rouge qui sort on gare, si c’est bleu on passe » a-t-il confondu le feu vert à la couleur bleue. Les conducteurs d’engins à quatre roues ne sont pas les seuls à commettre des infractions. Les motocyclistes ont aussi leur part de responsabilité dans la mauvaise conduite. Ces derniers la plupart du temps non même pas leurs documents au complet y compris le permis de conduire. Abdouramane Sangaré est motocycliste : « Les policiers m’ont arrêté au pont du marché Madina, ils m’ont dit que mes papiers ne sont pas au complet, car, je ne détenais que la carte grise de la moto ; ils m’ont demandé de payé 110 000 GNF. C’est la deuxième fois qu’ils m’arrêtent et la première fois on m’a fait payer encore 110 000 GNF. Je voulais savoir quels genres de papiers il faut se procurer maintenant pour être épargné de ces arrestations » a-t-il sollicité.

 

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Pour minimiser les accidents de la circulation en Guinée, le Ministre des Transports, Aboubacar Sylla a annoncé lors de sa dernière conférence de presse plusieurs mesures notamment celles liées à l’obtention des vrais permis de conduire : « Nous avons 80% des permis guinéens qui sont des faux permis, c’est incroyable mais, c’est ça la réalité. Nous allons donc faire en sorte que les permis de conduite soient infalsifiables », a-t-il promis.

En attendant la délivrance de ces vrais permis, la Direction de la Police routière continue l’implantation des panneaux de signalisation sur les différents axes routiers. Le Directeur central, Colonel Zakaria Camara en appelle à la responsabilité des citoyens pour le respect du code de la route afin d’éviter les accidents de la circulation.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com     

 

 

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