C’est un ouf de soulagement pour les populations de la préfecture de Labé en général et les prévenus en détention à la maison centrale en particulier. Car à Labé, les audiences sont suspendues depuis le 13 janvier 2020, date à laquelle les locaux du tribunal de première instance ont été incendiés en marge des journées nationales de résistance active appelées par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Pour soulager les populations, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Labé a mis sa résidence de fonction à disposition pour servir non seulement de bureaux, mais aussi de salle d’audience temporaire. C’est ainsi que ce bâtiment a été équipé et les audiences correctionnelles ont effectivement repris ce lundi 16 mars 2020.

A la surprise générale, aucun militant du FNDC en détention depuis des mois ne figure sur le rôle de ces audiences correctionnelles lancées ce lundi au tribunal de Labé. Selon des sources proches du tribunal de première instance, les dossiers doivent être gérés par ordre d’arrivée. Donc, priorité d’abord aux dossiers qui attendaient bien avant les manifestations du FNDC.

C’est en tout et pour tout 9 dossiers qui sont inscrits au rôle de ces audiences criminelles. Et c’est entre autres, des dossiers de détention illégale d’armes de petit calibre, abus de confiance, vol de bétail, d’injures et menaces de mort, escroquerie, tentative de viol, association de malfaiteurs, détention et consommation de chanvre indien,…

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Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com

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