Après son lancement ce lundi, le projet porté par la journaliste d’Espace TV, Mafoudia Bangoura, le Salon des Productions Locales se poursuit de plus belle au chapiteau du palais du peuple.
Comme promis, par le Commissaire Général Mohamed Bangoura, la promotion féminine est au rendez-vous car après deux jours, le constat révèle que l’événement accorde un intérêt très particulier aux femmes entrepreneure. Ce mardi 26 octobre elles étaient encore à l’honneur dans les panels et sur les stands.
Au delà de la table de discussion où elles se sont très bien défendues dans les débats d’idées, notamment Mme Kondé Binta Directrice Générale IEWP, les dames sont également très présentes dans la salle d’exposition des produits locaux.
Bien que l’engouement n’est pas le même qu’hier, les visiteurs continuent à aller voir et acheter le made in Guinée. Notamment les produits agricoles, les tenues traditionnelles, des chaussures, des sacs et plusieurs types articles qui sont faits par des artisans locaux. Les producteurs profitent ainsi de ce salon pour avoir une grande visibilité à travers la présence remarquée des médias.
C’est avec cet état d’esprit que dame Aminata Fofana, directrice générale du Centre d’Autonomisation des Femmes de Mandiana participe à cette première édition de Label Guinée. En tant que représente de plusieurs CAF de l’intérieur du pays, elle est venue à ce salon avec les produits de quelques groupements féminins dont celui de Tougé et du Dinguiraye.
Au micro de notre reporter, Dame Fofana affirmera que : « Nous sommes là pour faire valoriser nos produits locaux. C’est à ses différentes occasions là qu’on se fait connaître. Par exemple la poudre de soumbara et la poudre de gombo qui sont faits naturellement sans engrais sont très bons pour la santé. On ne vent que des produits de qualité et le prix très abordable mieux que le marché pour faciliter l’accès à nos produits ».
C’est dans ce même ordre d’idée que Binta Diallo Cofondatrice de l’Institut professionnel de KPAAF a exhorté ses compatriotes guinéens à consommer massivement le made in Guinée. Pour elle, c’est l’une des conditions pour faciliter l’exportation des productions à l’étranger. A ce niveau, elle qui évolue dans le domaine de la mode, nous confie qu’actuellement le textile guinéen commence à se faire vendre en dehors des frontières guinéennes.
Il faut signaler qu’à l’occasion de ce salon une quarantaine de jeunes filles ont bénéficié une formation en couture. En plus d’autres projets favorisant l’entreprenariat féminin ont été mis en œuvre par les partenaires de Label Guinée.
Ibrahima Bah