Pour la première fois, une femme a été élue à la tête de la capitale japonaise. Yuriko Koike, ancienne ministre de la Défense et ex-journaliste, est donnée gagnante de l’élection qui s’est tenue dimanche à Tokyo.

Elle avait été la première femme ministre de la Défense au Japon, elle sera désormais aussi la première femme à régir Tokyo, métropole de 13,6 millions d’habitants. Yuriko Koike, 64 ans, a été élue dimanche 31 juillet gouverneure de Tokyo pour un mandat qui doit courir jusqu’à l’ouverture des Jeux olympiques de 2020 dans sa ville.

Selon un sondage à la sortie des urnes réalisé par la chaîne de télévision NHK, cette ancienne journaliste a battu le journaliste classé à gauche Shuntaro Torigo, ainsi que Hiroya Matsuda, membre, comme elle, du parti conservateur au pouvoir. Elle n’avait pas attendu de recevoir l’investiture du parti pour déclarer sa candidature, poussant sa formation à présenter un autre candidat.

Les JO en ligne de mire

« Je mènerai la politique de Tokyo d’une manière sans précédent, ce sera le Tokyo que vous n’avez jamais vu », a déclaré Yuriko Koike après l’annonce de sa victoire. « J’ai appelé à un Tokyo où chacun peut briller, des enfants aux personnes âgées et aux handicapés, afin que la vie de tous devienne meilleure. » Celle qui a aussi été ministre de l’Environnement sera confrontée à une série de défis, parmi lesquels le vieillissement de la population de la capitale, la pénurie des places de crèche, mais surtout, la supervision de la préparation des Jeux olympiques de 2020.

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« Les Jeux olympiques sont juste devant nous. Je veux m’en servir pour bâtir le nouveau Tokyo de l’après 2020 », a-t-elle encore dit. Yuriko Keiko, qui parle couramment anglais et arabe, devra redorer le blason de Tokyo, entaché par les retards pris dans les travaux de construction du stade olympique, les soupçons de corruption lors de l’attribution des Jeux, et le changement du logo des Jeux après des accusations de plagiat.

 

 Source : France 24  Avec AFP et Reuters

 

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