Pour lutter contre les violences faites aux femmes, 16 jours d’activismes sont organisés à Conakry pour sensibiliser, informer les femmes sur leur droit et les conséquences des violences dont elles sont victimes.

Récurrentes ces derniers temps dans la capitale Conakry et à l’intérieur du pays, les violences faites aux femmes connaissent une recrudescence positive. Si en 2OO9, une enquête nationale de la République indiquait que 5O% des femmes ont rapporté avoir été victime de violences sexuelles et 8O% d’une forme de violence physique ou psychologique, cette année 2O16 est tout autre. Car ce sont des mineurs dont l’âge varie entre 3 et 12 ans qui en sont victimes.

Selon le point focal du projet égalité du genre et droit reproductif, Mme Cissé Mousséi Bangoura, à la direction nationale de la promotion féminine 25 cas de viols ont été recensés cette année sur des enfants mineurs à Conakry et à l’intérieur du pays.

Selon elle, pour lutter contre le phénomène, le ministère de l’action social à mis en place des centres de prise en charge des violences faites aux femmes. Dans les hôpitaux, commissariats et les ministères.

 « Il y a la prise en charge médicale dans les hôpitaux régionaux et préfectoraux, la prise en charge psycho-social dans les ministères, dans les cellules des commissariats et gendarmerie, c’est pour pouvoir les orienter vers la justice », a-t-elle expliqué.

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Mme Cissé dans son message, a rappelé le rôle des femmes et mères dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

« Les femmes doivent briser le silence et surveiller leurs filles. Car ces derniers temps on a constaté la recrudescence des viols de fillette de 4 à 1O ans. Donc à partir de là on doit prendre des dispositions afin de punir les auteurs en appliquant la loi », a-t-elle conclut.

Nantènin Traoré 

 

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