Ce mardi 21 septembre 2021, le colonel Mamadi Doumbouya a reçu les ordres socioprofessionnels et les opérateurs et experts comptables.

À la sortie de la salle, le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Guinée, Me Djibril Kouyaté, est revenu sur certains points évoqués devant le colonel Mamadi Doumbouya. « L’exercice de la profession d’avocat est libre et indépendante. Mais le barreau se trouve au centre du système judiciaire. Le barreau doit être mis au centre du système judiciaire. Et que le rapport entre les magistrats et les avocats doivent être les rapports sincères et loyaux parce que les avocats sont quand même l’interface entre les justiciables et les juges. Nous avons parlé du langage utilisé dans les cours et tribunaux. Un langage qui n’est pas compris par nos populations qui ne connaissent pas aussi très bien la justice moderne. Et que pour les aider à comprendre il faut que les juges et les avocats soient ensemble et les rapports qui lient les deux soient des rapports purement de droit. Nous avons aussi dit que les juges ne doivent entendre que la voix des avocats et non celle de l’exécutif. Il a fait un discours où chacun a trouvé sa part dedans. C’est comme une auberge espagnole, quand on vient chacun utilise son compte. »

Me Djibril Kouyaté s’est dit rassuré du discours du colonel Mamadi Doumbouya.

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De son côté, Mory Cissé, président de l’Ordre des experts comptables, a promis d’accompagner les nouvelles autorités : « Je n’ai pas posé de problème en tant que tel, j’ai plutôt montré aux autorités quelles sont nos activités. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour répondre à la préoccupation en disant qu’il faut que les biens de l’État soient sécurisés, que la gouvernance soit la règle dans le pays, que le respect des droits soit la règle dans le pays ? Et cela nous interpelle parce que notre métier est transversal, c’est-à-dire que dans toutes activités humaines, que vous preniez la ménagère ou les multinationales,  la gestion de l’argent au quotidien est un élément extrêmement important. Alors quand il met en avant, n’est-ce pas, la crainte qu’il a par rapport aux dérives qu’il a constatées, nous disons que nous l’accompagnons. Notre ordre est prêt à les accompagner pour l’émission d’audit qu’ils souhaitent mettre en place. Au-delà d’émission d’audit, bien sûr l’émission de conseil que nous connaissons bien pour aider les autorités de la transition, au niveau de l’État en tant que structure institutionnelle que ce soit au niveau des entreprises publiques qui ont besoin de notre appui. »

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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