La date de l’ouverture des classes indiquée par les autorités éducatives est bien accueillie par les encadreurs des différents établissements scolaires et les parents d’élèves. Mais pour certains responsables des établissements scolaires privés, la date du 21 octobre pour la rentrée scolaire 2021-2022 initialement prévue le 3 octobre de chaque année est une source de désaccord entre fondateurs d’écoles privées, parents d’élèves et enseignants. Ils demandent ainsi aux nouvelles autorités de mettre en œuvre pour que le calendrier scolaire habituel soit respecté.

Boubacar Aliou Bah est encadreur d’une école privée à Kipé dans la commune de Ratoma à Conakry. Il dit avoir bien accueilli la date de la rentrée scolaire 2021-2022  et affirme que son établissement est prêt à accueillir les élèves : « En ce qui nous concerne, nous n’avons pas attendu le feu-vert des autorités pour commencer les préparatifs. Donc nous  avons pris toutes les dispositions, nous avons pris une batterie de mesures pour pouvoir être prêts à n’importe quelle date. Certes, il y a des détails qui n’ont pas été corrigés, mais ce qui reste clair, globalement nous sommes prêts à accueillir les élèves à la date d’ouverture indiquée par les autorités en charge de l’Education. »

En ce qui concerne des inscriptions et des réinscriptions des élèves au compte de cette année, M. Diallo indique que l’ambiance est morose pour le moment dans son établissement. Son inquiétude est aussi celle du paiement de la  scolarité du mois d’octobre par les parents  d’élèves qui, selon lui, commencent déjà à bannir ce mois de l’année scolaire : « À cause de la conjoncture actuelle, les parents d’élèves ne sont suffisamment pas prêts pour inscrire les enfants. Donc nous les accueillons par compte-goutte au niveau des inscriptions. L’autre inquiétude grandissante, c’est au niveau de la date fixée par les autorités qui nous ont mis en conflit non seulement avec les parents d’élèves mais aussi avec les enseignants. Parce qu’à 9 jours de la fin du mois, les parents d’élèves disent déjà qu’ils ne vont pas payer le mois d’octobre alors que  les enseignants attendront toujours leur salaire la fin du mois. Ce n’est pas du tout arrangeant de notre part. Que les  autorités en charge de l’éducation revoient cette date pour que prochainement l’ouverture des classes soit le début du mois. »

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Ramatoulaye Diallo, parente d’élèves, a  aussi favorablement accueilli le communiqué invitant les élèves à rejoindre les classes à partir du 21 octobre malgré le retard accusé : « Nous avons bien accueilli cette nouvelle des autorités annonçant l’ouverture des classes le 21 octobre malgré le retard accusé parce que d’habitude l’ouverture c’est le 3 octobre. Donc nous nous réjouissons de cette nouvelle. »

L’éducation étant un maillon fort pour le développement d’une nation, elle demande ainsi aux nouvelles autorités de s’accentuer beaucoup sur l’éducation des enfants qui, ces dernières années, a connu des perturbations : « Je voudrais que les nouvelles autorités misent beaucoup sur l’éducation parce que la base de toute chose c’est l’éducation. Vous n’êtes pas sans savoir que ces dernières années nous voyons que l’éducation ne fait que baisser à cause des crises sociopolitiques, des grèves des syndicats et de la pandémie de Covid-19. »

Pour rappel, la rentrée universitaire 2021-2022 est prévue pour le 1er novembre 2021.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com


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