Le procès du journaliste syndicaliste, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée Sékou Jamal Pendessa Pendessa s’est ouvert ce mardi 20 février 2024, en sa phase de réquisitions et de plaidoiries.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn dans son réquisitoire a requis 6 mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 500.000 francs guinéens.
Sékou Jamal Pendessa est reproché par le ministère public, de “Trouble au cyberespace guinéen; instituer des journalistes pour manifester sur la voie publique entre autres…
Le ministère public a donné les raisons qui ont amené le tribunal de première instance de Dixinn à mettre sous mandat de dépôt le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Par la suite, il a requiert de maintenir Sékou Jamal Pendessa dans les liens de la culpabilité pour de faits de provocation sans subir d’effet et pour trouble à l’ordre public.
Selon lui conformément à l’article 32 de la loi du 26 juillet 2016 relative à la cybersécurité.
“Nous demandons au nom de la loi que Sékou Jamal Pendessa soit condamné à 6 mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 500.000 francs guinéens.”
Le collectif des avocats chargés de la défense du dossier de Sékou Jamal Pendessa constitué de Me Faya Gabriel Kamano, Me Salifou Beavogui, Me Alseny Aïssata Camara et Me Thierno Souleymane Diallo, ont dans leurs plaidoiries soulevé certains manquement dans cette affaire.
D’après le collectif, l’article 34 de la transition sur la liberté d’association, de réunion, de presse et de publication est garantie.
Maître Faya Gabriel Kamano après avoir dénoncé les violations des droits à l’encontre de son client, a estimé “qu’on a seulement voulu jouer avec la liberté de Pendessa.”
“La seule chose dans cette affaire, on veut l’amener à forcer de cesser de défendre la liberté de la presse.”, a indiqué l’avocat avant de demander au président du tribunal de renvoyer leur client pour des faits de non poursuites.
Le président du tribunal a après avoir entendu les deux parties, renvoyé le procès au vendredi 23 février prochain pour décision être rendue.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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